L'actualité sur Les Pieds sur terre
Les dernières actions
Le 14 juin 2021
1 j'aime
Je ne connaissais pas les émissions, mais l'autrice a réalisé un documentaire qui m'intéresse beaucoup, du coup j'englobe le tout ;)
Le 23 juin 2020
@Matrick82 écoutes-en quelques-unes en podcast : c'est passionnant quel quel soit le sujet abordé. Du grand art d'interview.
Le 23 juin 2020
Voir les 4 commentaires
livre de Sonia Kronlund
Résumé : Régulièrement - à la faveur d’élections majeures, notamment - la France découvre l’existence d’inconnus qui vivent, ignorés, à l’intérieur de ses frontières. Médusée, elle constate que des individus se montrent soudain capables de voter en s’enrôlant sous la bannière de la hargne, que le peuple, désespéré, a perdu la foi dans ses institutions et ne prend plus la peine de donner son opinion, que des gens vivent de presque rien, travaillent parfois sans gagner de quoi se loger et sont, pour survivre, tributaires d’expédients en tous genres… Ces gens que tels ou tels événements font alors, à la surprise générale, apparaître sous les espèces de l’anomalie (et, plus rarement, du miracle), deviennent sur-le-champ l’objet d’analyses et d’interprétations sauvages et sans vergogne : leurs gestes, leurs mots (voire, le plus souvent, leurs silences…) sont récupérés à l’envi, dépecés, étiquetés, médiatiquement “rentabilisés” (et, dans la plupart des cas, bientôt anesthésiés). Les analyses répondent aux analyses en oubliant que ces paroles, qu’il est question d’analyser, nul ne les entend plus - en admettant qu’elles aient jamais été entendues. Ces anonymes, il y a dix ans, quand a débuté l’émission Les Pieds sur terre, la demi-heure quotidienne de documentaire produite sur France Culture par Sonia Kronlund (du lundi au vendredi, de 13h30 à 14h), on les appelait “la France d’en bas” : ils venaient tout juste de remplacer “les vrais gens”, expression très en vogue à la fin des années 1990 : quel que soit le nom qu’on leur donne, ce sont bien eux, en tout cas, que Sonia Kronlund et ses collaborateurs se sont, sur une décennie, attachés à rencontrer, à tirer de l’ombre et à faire tout simplement s’exprimer, semaine après semaine, sur les ondes d’une radio connue pour son exigence et sa créativité. Et ce sont eux, à travers une émission au long cours qui rendait leur discours enfin “audible”, que des milliers d’auditeurs ont, dès lors, rencontrés à leur tour et appris à connaître.
livre de Sonia Kronlund
Résumé : Régulièrement - à la faveur d’élections majeures, notamment - la France découvre l’existence d’inconnus qui vivent, ignorés, à l’intérieur de ses frontières. Médusée, elle constate que des individus se montrent soudain capables de voter en s’enrôlant sous la bannière de la hargne, que le peuple, désespéré, a perdu la foi dans ses institutions et ne prend plus la peine de donner son opinion, que des gens vivent de presque rien, travaillent parfois sans gagner de quoi se loger et sont, pour survivre, tributaires d’expédients en tous genres… Ces gens que tels ou tels événements font alors, à la surprise générale, apparaître sous les espèces de l’anomalie (et, plus rarement, du miracle), deviennent sur-le-champ l’objet d’analyses et d’interprétations sauvages et sans vergogne : leurs gestes, leurs mots (voire, le plus souvent, leurs silences…) sont récupérés à l’envi, dépecés, étiquetés, médiatiquement “rentabilisés” (et, dans la plupart des cas, bientôt anesthésiés). Les analyses répondent aux analyses en oubliant que ces paroles, qu’il est question d’analyser, nul ne les entend plus - en admettant qu’elles aient jamais été entendues. Ces anonymes, il y a dix ans, quand a débuté l’émission Les Pieds sur terre, la demi-heure quotidienne de documentaire produite sur France Culture par Sonia Kronlund (du lundi au vendredi, de 13h30 à 14h), on les appelait “la France d’en bas” : ils venaient tout juste de remplacer “les vrais gens”, expression très en vogue à la fin des années 1990 : quel que soit le nom qu’on leur donne, ce sont bien eux, en tout cas, que Sonia Kronlund et ses collaborateurs se sont, sur une décennie, attachés à rencontrer, à tirer de l’ombre et à faire tout simplement s’exprimer, semaine après semaine, sur les ondes d’une radio connue pour son exigence et sa créativité. Et ce sont eux, à travers une émission au long cours qui rendait leur discours enfin “audible”, que des milliers d’auditeurs ont, dès lors, rencontrés à leur tour et appris à connaître.
livre de Sonia Kronlund
Résumé : Régulièrement - à la faveur d’élections majeures, notamment - la France découvre l’existence d’inconnus qui vivent, ignorés, à l’intérieur de ses frontières. Médusée, elle constate que des individus se montrent soudain capables de voter en s’enrôlant sous la bannière de la hargne, que le peuple, désespéré, a perdu la foi dans ses institutions et ne prend plus la peine de donner son opinion, que des gens vivent de presque rien, travaillent parfois sans gagner de quoi se loger et sont, pour survivre, tributaires d’expédients en tous genres… Ces gens que tels ou tels événements font alors, à la surprise générale, apparaître sous les espèces de l’anomalie (et, plus rarement, du miracle), deviennent sur-le-champ l’objet d’analyses et d’interprétations sauvages et sans vergogne : leurs gestes, leurs mots (voire, le plus souvent, leurs silences…) sont récupérés à l’envi, dépecés, étiquetés, médiatiquement “rentabilisés” (et, dans la plupart des cas, bientôt anesthésiés). Les analyses répondent aux analyses en oubliant que ces paroles, qu’il est question d’analyser, nul ne les entend plus - en admettant qu’elles aient jamais été entendues. Ces anonymes, il y a dix ans, quand a débuté l’émission Les Pieds sur terre, la demi-heure quotidienne de documentaire produite sur France Culture par Sonia Kronlund (du lundi au vendredi, de 13h30 à 14h), on les appelait “la France d’en bas” : ils venaient tout juste de remplacer “les vrais gens”, expression très en vogue à la fin des années 1990 : quel que soit le nom qu’on leur donne, ce sont bien eux, en tout cas, que Sonia Kronlund et ses collaborateurs se sont, sur une décennie, attachés à rencontrer, à tirer de l’ombre et à faire tout simplement s’exprimer, semaine après semaine, sur les ondes d’une radio connue pour son exigence et sa créativité. Et ce sont eux, à travers une émission au long cours qui rendait leur discours enfin “audible”, que des milliers d’auditeurs ont, dès lors, rencontrés à leur tour et appris à connaître.