Après avoir dévoré Hurlements d'Alexis Laipsker, il m'était impossible de ne pas explorer ses autres romans. Parmi eux, Les Poupées m'a été chaudement recommandé à plusieurs reprises. Et je dois dire que je ne regrette pas une seule seconde de m'y être plongé. En refermant ce livre, une seule pensée m'est venue : « Déjà fini ? »
Au coeur de l'intrigue, nous découvrons Victor Venturi, alias le Cow-boy, un enquêteur chevronné de la criminelle, au caractère bien trempé. À ses côtés, Olivia de Montalvert, surnommée Menthe à l'eau, une jeune psychologue criminologue aussi brillante qu'intrigante. Leur collaboration, parfois épineuse, finit par se transformer en une complicité inattendue et touchante, ajoutant une dimension humaine et captivante à ce thriller.
L'affaire des « Poupées » débute avec une macabre découverte : six corps nus, disposés en position foetale dans une chapelle abandonnée. Ce décor sinistre laisse présager le pire, car tout indique que le tueur pourrait frapper à nouveau.
Les chapitres nous embarquent dans une enquête haletante, alternant entre le duo d'enquêteurs, la vie d'une voyante énigmatique, et les pensées du tueur dévoilées dans des lettres aussi dérangeantes et macabres. La narration est rythmée, les chapitres courts, et les rebondissements nombreux, maintenant une tension constante jusqu'à la dernière page.
Alexis Laipsker maîtrise l'art du suspense avec brio, offrant un thriller diabolique où chaque détail compte. le dénouement, renversant, vous laissera littéralement bouche bée. C'est le genre de final qui vous hante bien après avoir tourné la dernière page.
Noir, glauque et incroyablement bien écrit, Les Poupées est un incontournable pour les amateurs de thrillers. Alexis Laipsker s'affirme comme l'un des auteurs les plus talentueux de sa génération, jouant avec les mots et, surtout, avec nos nerfs. Un coup de maître.