Les Quarante Signes de la pluie
Fiche technique
Auteur :
Kim Stanley RobinsonGenre : RomanDate de publication (États-Unis) : 2004Langue d'origine : AnglaisTraducteur :
Dominique HassParution France : 2006Éditeur :
Presses de la CitéISBN : 9782258068919, 9782258068919, 9782266183550Résumé : Demain, à Washington Anna et Charlie Quibler oeuvrent aux applications des découvertes scientifiques visant à améliorer la vie sur terre, Anna comme chef de projet à la National Science Foundation, Charlie au titre de conseiller pour l'environnement de Phil Chase, sénateur plein de bonne volonté mais d'une efficacité relative. Or l'enjeu est de taille : il s'agit d'alerter le monde sur les dangers du réchauffement climatique global et de convaincre une administration réticente de prendre les mesures qui s'imposent.L'urgence devient criante lorsque la banquise se délite au Groenland, empêchant le Gulf Stream d'exercer son action régulatrice.Dès lors, c'est la réaction en chaîne : de terribles tempêtes frappent la Californie, puis éclatent un peu partout dans l'hémisphère Nord ; des pluies torrentielles s'abattent sur Washington, qui est engloutie sous les eaux.Pour l'humanité, l'adoption des lois préparées par Charlie est désormais une question de vie ou de mortPar l'auteur de la fameuse «trilogie martienne», un passionnant éco-thriller à mi-chemin entre fiction - Le Jour d'après - et réalité - les inondations de La Nouvelle-Orléans - autour d'une catastrophe annoncée : les changements climatiques majeurs dus au réchauffement de la planète. Un roman prémonitoire ? Au lecteur d'en juger. Et d'agirExtrait du livre :Tous les jours de semaine commencent de la même façon. Par la sonnerie du réveil qui fait voler en éclats des rêves aussitôt dissipés. La chambre plongée dans la lumière obscure qui précède l'aube. La douche bien chaude où on se traîne et sous laquelle on essaie de se réveiller. L'eau brûlante sur la nuque, ah, le meilleur moment de la journée, hélas trop vite passé, saleté de pendule dont les aiguilles tournent inexorablement. Lambeaux d'un rêve, on était jusqu'au cou dans un problème q