Quelle déception
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le 15 mai 2014
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Pirée, au tournant des années 60, le narrateur dans la vingtaine est en escale de sa vie, pimentée par quelques abus d’alcool, dans une attente d’une ouverture du destin sur le port et d’ouvrir enfin les serrures des portes condamnées de sa mémoire. Une opportunité s’offre de partir en Egypte à Alexandrie où il peut enfin se remémorer son passé, son père, sa mère et leur arrivée à Sunne, petite ville tranquille de Suède à proximité de la Norvège. La quiétude est à peine bousculer par le bruit des bottes qui résonne dans la Norvège nazie de Quisling. La ville tente de sortir de son apathie par la création d’un club de géographie, regroupant des individus hauts en couleur comme le boucher dégoûté du sang, l’évangéliste à tendance nazie, l’officier en retraite grand buveur et amateur de femme.
Mais le livre s’attache avant tout sur le père Carl-Christian, pasteur doux et faible qui s’investit dans ce club de géographie, et Paula la mère au psychisme fragile et à un atavisme insulaire lourd de silence et d’absence.
Tunström donne toute sa profondeur à ses personnages, en attente ou en escale, qui tissent chacun à leur manière des fils qui semblent se relier à la manière des longitudes avec les latitudes pour former une carte des sentiments. A la suite de Vesaas, une lecture indéniablement scandinave dans ses rapports à l’humain et à la nature !
Créée
le 14 juin 2015
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