Ki et Vandien avait ouvert la carrière romanesque de Hobb, bien que pas encore sous son pseudonyme le plus connu. Et pour un premier romain, il y avait énormément de qualité, et le thème extrêmement fort du deuil tout du long.
1 an plus tard, le duo fait son retour dans une suite beaucoup moins passionnante, bien que l'ensemble se lit avec plaisir. Deux quêtes séparées, bien qu'évidemment certains liens existent entre elles, celle de Ki plutôt fantasy classique sans trop d'intérêt, où l'on découvrira de plus prêt les fameuses ventchanteuses. Pour Ki, l'intérêt est plus personnel, plus fort, et on assiste à l'archétype du héros qui débarque dans une ville banale pour se retrouver à en déterrer les secrets. C'est fait avec le doigté habituel de l'auteure et on vibre vraiment sur certains passages.
Sur la fin, les deux chemins se rejoignent et Hobb nous fait presque une répétition générale de la fin du second cycle de l'assassin royal: un être mythique caché depuis des générations, des intérêts divergents de tout part, et énormément de dialogues pour démêler la situation chaotique.