Ainsi s'exprime un des personnages que l'on croise dans le récit, peuplé de transgenres, que nous fait l'une d'elles.
La vie dans la pension de la tante Encarna crée entre elles une solidarité qui leur permet d'affronter les situations souvent difficiles du quotidien et on se promène dans un univers qui oscille entre des fêtes exubérantes et des rites magiques pour guérir les malades ou accompagner les mortes.
L'histoire, particulièrement bien menée, nous montre aussi l'envers de la fête et on savoure, en passant, les désignations choisies pour "les hommes sans tête" ou "éclat des yeux".
Ce roman est une vraie pépite!