L'actualité sur Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite
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livre de Camille Emmanuelle
Résumé : Il y avait les pubs de mode et de cosmétique ultra-photoshopées, voici à présent la littérature photoshopée ! " L'homme est blanc, dominant, riche, musclé, performant sexuellement et pénétrant. La femme est blanche aussi, pauvre, pénétrée, elle attend qu'un homme la comble sexuellement (et si possible la comble aussi de cadeaux). " Les romances érotiques se suivent et se ressemblent : la femme et l'homme répondent à des stéréotypes étriqués, leurs interactions sont autant simplistes que convenues et le désir féminin doit se cantonner à quelques clichés hyper réducteurs. Quant aux maisons d'édition friandes de ce genre littéraire, qui séduit de plus en plus de lectrices, elles empruntent à la production industrielle ses méthodes et ses cadences. Saviez-vous que chaque personnage doit avoir une blessure secrète ? Qu'il y a des tapis en poils de bête sur lesquels il ne fait pas bon faire l'amour ? Que six jours peuvent suffire à écrire une romance ? Ou encore que chaque personnage a une " fiche " consignée sur un tableau Excel ?... " " Camille Emmanuelle, qui a écrit sous pseudo une douzaine de romances érotiques, nous ouvre les portes de ce genre littéraire qui, à force de favoriser une sexualité normalisée, devient un obstacle à une réelle libération sexuelle de la femme. Avec la verve qui la caractérise, elle dénonce l'éternelle comédie qu'on veut, encore, faire jouer à l'homme et à la femme. "
a attribué 7/10 au livre
livre de Camille Emmanuelle
Résumé : Il y avait les pubs de mode et de cosmétique ultra-photoshopées, voici à présent la littérature photoshopée ! " L'homme est blanc, dominant, riche, musclé, performant sexuellement et pénétrant. La femme est blanche aussi, pauvre, pénétrée, elle attend qu'un homme la comble sexuellement (et si possible la comble aussi de cadeaux). " Les romances érotiques se suivent et se ressemblent : la femme et l'homme répondent à des stéréotypes étriqués, leurs interactions sont autant simplistes que convenues et le désir féminin doit se cantonner à quelques clichés hyper réducteurs. Quant aux maisons d'édition friandes de ce genre littéraire, qui séduit de plus en plus de lectrices, elles empruntent à la production industrielle ses méthodes et ses cadences. Saviez-vous que chaque personnage doit avoir une blessure secrète ? Qu'il y a des tapis en poils de bête sur lesquels il ne fait pas bon faire l'amour ? Que six jours peuvent suffire à écrire une romance ? Ou encore que chaque personnage a une " fiche " consignée sur un tableau Excel ?... " " Camille Emmanuelle, qui a écrit sous pseudo une douzaine de romances érotiques, nous ouvre les portes de ce genre littéraire qui, à force de favoriser une sexualité normalisée, devient un obstacle à une réelle libération sexuelle de la femme. Avec la verve qui la caractérise, elle dénonce l'éternelle comédie qu'on veut, encore, faire jouer à l'homme et à la femme. "
a attribué 7/10 au livre
livre de Camille Emmanuelle
Résumé : Il y avait les pubs de mode et de cosmétique ultra-photoshopées, voici à présent la littérature photoshopée ! " L'homme est blanc, dominant, riche, musclé, performant sexuellement et pénétrant. La femme est blanche aussi, pauvre, pénétrée, elle attend qu'un homme la comble sexuellement (et si possible la comble aussi de cadeaux). " Les romances érotiques se suivent et se ressemblent : la femme et l'homme répondent à des stéréotypes étriqués, leurs interactions sont autant simplistes que convenues et le désir féminin doit se cantonner à quelques clichés hyper réducteurs. Quant aux maisons d'édition friandes de ce genre littéraire, qui séduit de plus en plus de lectrices, elles empruntent à la production industrielle ses méthodes et ses cadences. Saviez-vous que chaque personnage doit avoir une blessure secrète ? Qu'il y a des tapis en poils de bête sur lesquels il ne fait pas bon faire l'amour ? Que six jours peuvent suffire à écrire une romance ? Ou encore que chaque personnage a une " fiche " consignée sur un tableau Excel ?... " " Camille Emmanuelle, qui a écrit sous pseudo une douzaine de romances érotiques, nous ouvre les portes de ce genre littéraire qui, à force de favoriser une sexualité normalisée, devient un obstacle à une réelle libération sexuelle de la femme. Avec la verve qui la caractérise, elle dénonce l'éternelle comédie qu'on veut, encore, faire jouer à l'homme et à la femme. "
Je ne mets pas plus parce qu'on peut considérer ça comme un long article qui répète des choses que l'on commence à connaître sur les valeurs malsaines des romances érotiques actuelles. Mais le point de vue d'une autrice confrontée à des codes strictes spécifiés par son éditrice apporte une certaine lumière sur la situation. La plume est bonne et ce cri du cœur pour de l'érotisme plus juste, plus libéré et moins cruche, fait plaisir à lire. C'est là que je suis content de trouver des BD comme Sun...
Le 27 nov. 2020
a attribué 7/10 au livre
livre de Camille Emmanuelle
Résumé : Il y avait les pubs de mode et de cosmétique ultra-photoshopées, voici à présent la littérature photoshopée ! " L'homme est blanc, dominant, riche, musclé, performant sexuellement et pénétrant. La femme est blanche aussi, pauvre, pénétrée, elle attend qu'un homme la comble sexuellement (et si possible la comble aussi de cadeaux). " Les romances érotiques se suivent et se ressemblent : la femme et l'homme répondent à des stéréotypes étriqués, leurs interactions sont autant simplistes que convenues et le désir féminin doit se cantonner à quelques clichés hyper réducteurs. Quant aux maisons d'édition friandes de ce genre littéraire, qui séduit de plus en plus de lectrices, elles empruntent à la production industrielle ses méthodes et ses cadences. Saviez-vous que chaque personnage doit avoir une blessure secrète ? Qu'il y a des tapis en poils de bête sur lesquels il ne fait pas bon faire l'amour ? Que six jours peuvent suffire à écrire une romance ? Ou encore que chaque personnage a une " fiche " consignée sur un tableau Excel ?... " " Camille Emmanuelle, qui a écrit sous pseudo une douzaine de romances érotiques, nous ouvre les portes de ce genre littéraire qui, à force de favoriser une sexualité normalisée, devient un obstacle à une réelle libération sexuelle de la femme. Avec la verve qui la caractérise, elle dénonce l'éternelle comédie qu'on veut, encore, faire jouer à l'homme et à la femme. "
a envie de lire le livre
@thetchaff Et puis en matière de liberté sexuelle chez les féministes, la vague #Metoo a clairement divisé les clans: beaucoup de féministes reprochent aux militantes « mainstream » (Caroline de Haas et autres) de s’être approprié ce mouvement pour appliquer aux relations hommes/femmes une grille de lecture univoque (tous coupables, toutes victimes) et instaurer ainsi un climat de méfiance et de puritanisme dans lequel toute marque de désir masculin est automatiquement suspecte, et la femme rel...
Le 12 août 2020
Tout à fait, je voulais juste savoir si tu décrivais le féminisme en général comme aberrant, la formulation pouvant être interprétée de différentes façons et laisser craindre une méconnaissance de ce qu'est ou peut être le féminisme. Le livre commence à m'intéresser aussi, je vais peut-être le lire.
Le 12 août 2020
@Dany Selwyn : Mon message est parti avant que le tien n'apparaisse chez moi, du coup c'est bien à -Alive- que je m'adressais en particulier. Mais quand je parlais de liberté sexuelle, je ne parlais pas de celle de se faire importuner que défends Deneuve mais bien du fait de faire ses propres choix sans en avoir honte, dans les limites du respect envers les partenaires. Effectivement "féministe" n'est pas un clan unifié avec les mêmes idéaux de chaque côté donc je suis sans doute allé vite en b...
Le 12 août 2020
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