N'est-ce beau ?
La réponse est "oui". Enfin, beau n'est pas le terme idoine. Le seul personnage principal qui le soit vraiment demeure cette nature sauvage pourtant peu hospitalière... Nous sommes dans la montagne...
Par
le 10 févr. 2024
La réponse est "oui". Enfin, beau n'est pas le terme idoine. Le seul personnage principal qui le soit vraiment demeure cette nature sauvage pourtant peu hospitalière... Nous sommes dans la montagne Norvégienne où quelques âmes essaient de survivre. Ces endroits reculés où se tissent aisément haines et rancœurs exacerbées par une démographie en berne.
Parmi eux, les Opgard, Roy, Carl (2 frangins) et autrefois leurs parents, vivent soudés (dur euphémisme...) presque en autarcie. Au fil des ans, la vie les a séparés physiquement pour des destins opposés. Le rêve de Roy est d'avoir sa propre station-service dans le village, celui de Carl la réussite financière et la reconnaissance, loin de chez lui.
Mais Carl revient à la maison, accueilli comme le fils prodigue, avec un projet qui va déchainer passions, anciens traumatismes et violence.
Difficile d'en dire plus sans spoiler si ce n'est que le roman est écrit à la première personne du singulier, celle de Roy, et que ce choix influence la qualité de l'œuvre. Nous lisons Roy, qui est d'une intelligence atypique et inquiétante pour un Carl enjôleur. Cette fratrie est déroutante, les dialogues parfois hallucinants et le troisième personnage principal, la femme de Carl, n'est pas en reste question borderline.
Ce polar n'est pas beau mais il est encore très bon.
Jo NESBO est un écrivain Norvégien original malgré pléthore d'auteurs nordiques: Ancien footballeur de haut niveau, musicien rock, romancier, scénariste et même courtier en assurances. Ce parcours de vie influence son style pour un premier roman écrit à...36 ans.
Un polar de NESBO parait parfois destructuré, décalé, difficile. Mais je reviens toujours vers lui, et vers quelques autres, quand je veux m'évader livre en main. Comme un pote que tu retrouves rarement mais toujours avec plaisir.
Créée
le 10 févr. 2024
Modifiée
le 10 févr. 2024
Critique lue 31 fois
D'autres avis sur Leur domaine
La réponse est "oui". Enfin, beau n'est pas le terme idoine. Le seul personnage principal qui le soit vraiment demeure cette nature sauvage pourtant peu hospitalière... Nous sommes dans la montagne...
Par
le 10 févr. 2024
Un sauvage retour du frère prodigue, un drame territorial et familial retors à souhait, une tragédie à tiroirs redoutablement poignante : en roman « hors cycle », du très grand Nesbø. Sur le blog...
Par
le 16 nov. 2021
Du même critique
Je viens de visionner un pilote esthétiquement magnifique. Rarement, une série m'a autant impressionné par cette beauté sublimée d'un noir et blanc dont elle se joue des codes avec second degré que...
Par
le 4 avr. 2024
16 j'aime
2
Certes, dans le 2eme épisode, j'ai rendu mon tablier mais, pourtant, je me faisais un plaisir de déguster cette série : pitch intéressant, un Gourmet en tête d'affiche, de la noirceur au service du...
Par
le 2 févr. 2024
16 j'aime
3
Rappelons les faits : 1975, Claude Vorilhon est un journaliste sport-auto qui doit s'ennuyer à Clermont.Un jour, il fait une rando après avoir dû forcer sur le jaja. Et là, quand le promeneur lambda...
Par
le 15 févr. 2024
5 j'aime