Très agréable
Ce livre m'a personellement beaucoup plus. Il revisite l'univers steampunk d'une manière très intéressante et jongle avec des idées telles que la place des femmes, le deuil et beaucoup d'autres. Bien...
le 3 mai 2016
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On continu aujourd’hui avec cette tentative de rattraper le retard pris dans les lectures de mon cher auteur Scott WESTERFELD. Suite avec son roman steampunk Léviathan que je rêve de lire depuis sa sortie. Etant à la base une grosse fan de cet univers, j’étais super contente lorsque j’ai appris qu’il créait une trilogie s’en inspirant ! En ne comptant pas les comics de Lady Mechanika, il s’agit seulement du second roman steampunk que je lis. J’étais suis donc 100% libre de tout préjugé ou a priori pour commencer sa lecture.
Comme pour Afterworlds, nous suivons deux personnages à la fois à raison de deux chapitres successifs par esprit. Le premier est un jeune adolescent, Alek, prince Polonais devenu orphelin en une terrible nuit qui déclencha la guerre mondiale (merci les conflits politiques qui n’attendaient qu’une étincelle pour s’embraser). Qu’importe son chagrin, il reste fort et ne se lamente pratiquement jamais. On a un aperçu de sa douleur à travers les yeux de notre second narrateur, autrement lui reste très stoïque pour poursuivre à bien la mission qui lui est confié ; survivre. Il va multiplier les petites bourdes ou catastrophes qui le feront mûrir et découvrir le monde à l’extérieur des murs de son château doré. Il se révèle un chef altruiste, voulant aider son prochain, faisant passer sa sécurité au second plan. Héritage de ses parents, vivre selon ses envies et passions avant de suivre ce que les lois ou classes sociales imposes. Personnage très attachant dès les premières pages !
Notre second narrateur est une jeune fille intrépide qui n’a peur de rien si ce n’est que son secret soit dévoilé. Il s’agit d’une fille à l’époque 1914 voulant intégrer les forces militaires aériennes. Autrement dit, un fantasme irréalisable à moins de se grimer en homme et en adoptant les attitudes et façon de parler masculines … Ce qu’elle va bien évidemment faire ! De ce fait là voilà aspirante à bord du Léviathan, un gros aéronef de guerre en partance pour Istanbul. Une fois arrivé à la fin du livre je n’avais toujours pas plus de sympathie que ça pour Deryn. Elle souhaite trop paraître « parfaite » à ses supérieurs et en devient horripilante car sa logique passe après la logique de l’armée. De ce que je peux concevoir bien sûr, mais pas ce que j’attendais d’elle dans le livre ahah J’aurais voulu que son côté féminin et donc son empathie prenne le pas sur ses devoirs. Dans le même ordre d’idée, à trop vouloir jouer à l’homme cela devient de la surenchère et donc de l’overdose. Aucun autre membre de l’équipage ne prononce autant de jurons qu’elle !
En trame de fond, l’histoire suit les deux camps opposés par la guerre mondiale. Je vous laisse imaginer sans difficulté que chacun de nos deux amis se situe dans un camp opposé … Eh ben oui soyons un peu innovant pour une fois ! Mais plus sérieusement, l’idée est bien traité car les deux vont se retrouver à devoir s’unir pour survivre, mélant leurs deux technologies ensemble. Il y a la technologie mécanique (Clankers) et les espèces génétiquement modifiées (comme pour les mélanges de fleurs) en associant les fils de la vie (Darwinistes). Sans vous spoiler, on fait très vite la rencontre d’un animal qui m’a tiré une petite brume en travers des yeux pour cause de nostalgie. Inclure ce petit être a incontestablement ajouté du charme et de l’émotion au récit pour moi !
Gros point positif du texte, on entre directement dans l’action avec la guerre qui éclate et la fuite d’Alek. Le monde est déjà en pleine implosion, on découvrira les fils du contexte historique et technologique à travers les pages du livre dans la suite des évènements. En contrepartie je regrette un léger manque de description pour les lieux, décors, environnements. Pour un univers aussi riche que le steampunk, j’aurais voulu être un peu plus noyé sous les descriptions. Je ne parle pas d’en être au stade de Jules VERNE, mais au moins à avoir un vrai temps pour se situer. J’ai souvent eu du mal à me représenter les objets techniques utilisés, ou la façon dont était constitué le Léviathan. Pour le coup les illustrations de Keith THOMPSON étaient très utiles pour m’éclairer, même si elles avaient la fâcheuse tendance à être très très sombres (sans faux jeux de mots avec ce qui précède eheh) empêchant la bonne distinction des différents plans …
https://cenquellesalle.wordpress.com/2018/01/28/leviathan-t-1/
Créée
le 11 avr. 2021
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