Ce livre se lit facilement, aussi facilement que du Musso. On se cale dans le canapé, on tourne les pages et on ne s'arrête plus. Puis on prend du recul sur l'ouvrage, on le dissèque, on l'analyse. Ma mère l'a bien aimé. Elle a appris des choses.
C'est vrai que pour les non-initiés, l'univers des neurosciences est plutôt bien explicité... Au détriment de l'histoire d'amour ou des personnalités des personnages. Ils sont tous un peu trop caricaturaux à mon gout.
Pour les initiés, tel que moi, qui aimons lire des revues de sciences, je n'ai rien appris et j'ai fini par dévorer le livre, non pas parce qu'il me passionnait, mais pour le terminer au plus vite.
Et, enfin, la fin. Elle m'a dérangée au plus au point. C'est peut-être mon coté éthique qui est trop exacerbé, mais l'auteur a-t-il pensé à l'autre Méli ? La vraie ? Le vrai drame n'est-il pas dans ce vol de corps ? Même si sa famille et elle-même ne sont pas dépeintes comme extrêmement sympathiques, elles avaient mis leurs moyens financiers et leurs espérances dans un procédé qui servira à une autre... L'amour n'a pas vraiment vaincu, il a été l'instigateur d'une vie pour une autre et cela sans laisser de choix.