Après un tome trainant en longueur, ce nouvel opus nous fait voyager vitesse grand V, entre les protocoles de la cour royale, les évasions, la suggestion, les démentis et le coup de théâtre final.
Rose ne peut se trouver qu'au milieu d'intrigues ! Ne les cherche-t-elle pas ? Elle a toujours besoin d'aider la veuve et l'orphelin, s'oublie elle-même au profits des autres mais n'Est-ce pas au final qu'une façade qui cache en réalité son propre égoïsme ?
Rose dans toute sa jeunesse veut tout, pour elle-même mais aussi pour les autres. Son égoïsme que je pense inconscient, la pousse à faire des choix souvent trop hâtifs en particulier lorsqu'elle se retrouve entre Adrien et Dimitri. Deux hommes, deux personnalités différentes, des sentiments qui déchirent son cœur mais qui sont différents pour chacun.
Rose oublie également que chaque personne qu'elle rencontre a son libre arbitre et même si elle est persuadée de savoir mieux qu'eux ce qui est bon, elle est contrainte à la déception lorsque ces personnes ne sont pas prêtes à voir dans la même direction qu'elle. Cette frustration qu'elle ressent, j'ai également pu la ressentir, même si pour nous lecteurs, Richelle Mead a su nous donner le recul nécessaire sur les situations traversées.
Comme vous pouvez le constater, ce tome a repris du rythme entre évasion et révélation, carnage et fascination, libération et hésitation (et oui j'arrive même à caser Twilight dan cette chronique !), Richelle Mead a su naviguer entre actions et réflexions, et c'est sans doute le premier tome où le personnage de Rose est aussi abouti. Même si elle reste égoïste, elle a également grandi, l'auteur nous offrant un très bon tome.