Critique de La Conjugaison pour tous par MacCAM
livre qui serre a rien car je métrise déja bien la lange de moliaire, je le conseille néant moin a ceu qui on dé probléme pour ét crire.
Par
le 22 mai 2013
20 j'aime
10
À l'instar du Retour au meilleur des mondes d'Huxley, qui revenait sur son écrit le plus connu quelques années plus tard, Retour sur la guerre d'Espagne revient, certes, sur le conflit éponyme, mais aussi sur l'écrit de l'auteur publié quatre ans plus tôt.
Forcément, ayant adoré Hommage à la Catalogne, je ne pouvais qu'apprécier le court texte dont il est question ici. Orwell s'attardant davantage sur le rôle des journalistes et politiciens, que ce soit avant ladite guerre d'Espagne, pendant, puis l'après avec la Seconde Guerre mondiale : leur retournement de veste, passant du statut de pro à anti-guerre, et inversement pour le camp d'en-face. Le rôle des intellectuels, étant prêts à changer de camp par aisance financière, le rôle de la bourgeoisie face à la classe ouvrière, qui, bien qu'avalant facilement les promesses du fascisme, reprendra toujours tôt ou tard le combat… même s'il faut accepter le fait que cette même classe ouvrière soit comparée à la croissance d'une plante aveugle et stupide.
On peut lire aussi quelques critiques ciblant le « premier trio d'alliés » : la France, mais surtout la Grande-Bretagne et la Russie. Le deuxième étant critiqué avant tout pour sa stupidité, son incompétence, là où le troisième l'est essentiellement pour son côté impénétrable. Le fait qu'ils ne soient pas venus en aide aux Républicains comme ils auraient pu (dû) le faire, qu'ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, là où l'Italie et l'Allemagne ont donné des armes modernes (un détail sur lequel l'auteur insiste) aux franquistes et savaient très bien ce qu'ils faisaient dès le départ.
Autre détail, George Orwell prend tout de même du recul dans ses propos, n'hésitant pas à rappeler que, fascistes ou non, ce sont des humains qui se trouvent dans le camp d'en face :
Un homme qui retient son pantalon des deux mains n'est pas un « fasciste », c'est visiblement une créature de la même espèce que vous, votre semblable, et je n'avais pas envie de tirer sur lui.
Certains passages annoncent déjà 1984 : le rapport à la vérité, déjà évoqué dans Hommage à la Catalogne, le fait que certaines informations n'avaient aucun rapport avec ce qui s'était réellement passé ; mais surtout, un paragraphe bien particulier :
L'objectif implicite de cette ligne de pensée est un monde cauchemardesque dans lequel le Leader ou une clique au pouvoir contrôle non seulement l'avenir, mais aussi le passé. Si le Leader dit de tel ou tel événement : « Il ne s'est jamais produit », eh bien, il ne s'est jamais produit. S'il dit que deux et deux font cinq, eh bien, deux et deux font cinq.
Retour sur la guerre d'Espagne a beau ne pas être l'écrit de l'auteur le plus connu, ni même celui qui nous apprendra le plus de choses, reste que sa lecture ne peut que se révéler des plus pertinentes aujourd'hui tant de nombreux parallèles peuvent être dressés à la fois avec les événements se déroulant en Ukraine et en Palestine. Nous ne sommes pas face aux mêmes types de guerres, certes, la guerre d'Espagne était une guerre de classe, ce qui n'est point le cas des conflits actuels. Mais certaines parties, comme le fait de douter de la réalité d'atrocités, car les informations les concernant proviennent des autorités ou des journaux, n'est pas sans rappeler ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui, et le rapport qu'ont certains occidentaux face aux actes commis par la Russie de Poutine.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs livres de George Orwell et Mon année 2024 en Livres (liste commentée)
Créée
le 6 juin 2024
Critique lue 16 fois
1 j'aime
Du même critique
livre qui serre a rien car je métrise déja bien la lange de moliaire, je le conseille néant moin a ceu qui on dé probléme pour ét crire.
Par
le 22 mai 2013
20 j'aime
10
Clairement moins bon que Arkham Asylum, tu auras beau foutre un environnement ouvert dans ton jeu, si c'est pour se taper 25 mille allers-retours ça n'a strictement aucun intérêt. Pareil pour les...
Par
le 28 janv. 2014
15 j'aime
Cette critique porte sur les trois premières saisons et partiellement sur la quatrième (vu en avance très rapide et en moins d'une demi-heure). Je déteste cette série ! Mais à un point où je crois...
Par
le 22 mars 2020
14 j'aime
5