L'actualité sur Machiavel chez les babouins

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a attribué 7/10 au livre

Machiavel chez les babouins

livre de Tim Ingold

Résumé : Si le bourdon fait partie du système reproducteur du trèfle, pourquoi ne ferions-nous pas partie du processus de croissance de machines et d’artefacts ? Un regard attentif aux mondes animaux révèle les mille et une manières dont la technique et le beau émergent du sensible. Mais qu’en est-il des relations sociales de production, de domination et d’exploitation ? Si celles-ci ne relèvent pas exclusivement de l’humain, que disent-elles de la manière dont on le devient ? En explorant les champs relationnels où se déploient les co-devenirs interspécifiques, ou en tissant des liens entre les dynamiques éthologiques, sociologiques et esthétiques, Ingold contribue à défaire les dichotomies qui opposent la nature à la culture, le corps à l’esprit, l’instinct à l’intelligence, ainsi que l’humain à l’animal. Mais sa démarche a une portée encore plus vaste car elle s’inscrit dans une manière de faire de la philosophie qui aurait été très chère à Simondon, Deleuze ou Canetti : une approche de la connaissance par l’intuition, celle propre au penseur-artisan, au géologue-musicien, au chercheur-chasseur ou à l’anthropologue-peintre. Inextricablement liée à cette « matière-flux » créatrice, à cet enchevêtrement incessant du vivant avec son environnement, l’anthropologie au-delà de l’humain dont nous parle Ingold est une véritable poétique de l’être-au-monde.

blackMlemaudit

a recommandé le livre

et lui a attribué 8/10

Machiavel chez les babouins

livre de Tim Ingold

Résumé : Si le bourdon fait partie du système reproducteur du trèfle, pourquoi ne ferions-nous pas partie du processus de croissance de machines et d’artefacts ? Un regard attentif aux mondes animaux révèle les mille et une manières dont la technique et le beau émergent du sensible. Mais qu’en est-il des relations sociales de production, de domination et d’exploitation ? Si celles-ci ne relèvent pas exclusivement de l’humain, que disent-elles de la manière dont on le devient ? En explorant les champs relationnels où se déploient les co-devenirs interspécifiques, ou en tissant des liens entre les dynamiques éthologiques, sociologiques et esthétiques, Ingold contribue à défaire les dichotomies qui opposent la nature à la culture, le corps à l’esprit, l’instinct à l’intelligence, ainsi que l’humain à l’animal. Mais sa démarche a une portée encore plus vaste car elle s’inscrit dans une manière de faire de la philosophie qui aurait été très chère à Simondon, Deleuze ou Canetti : une approche de la connaissance par l’intuition, celle propre au penseur-artisan, au géologue-musicien, au chercheur-chasseur ou à l’anthropologue-peintre. Inextricablement liée à cette « matière-flux » créatrice, à cet enchevêtrement incessant du vivant avec son environnement, l’anthropologie au-delà de l’humain dont nous parle Ingold est une véritable poétique de l’être-au-monde.

Laureaimelesoja
Machiavel chez les babouins

livre de Tim Ingold

Résumé : Si le bourdon fait partie du système reproducteur du trèfle, pourquoi ne ferions-nous pas partie du processus de croissance de machines et d’artefacts ? Un regard attentif aux mondes animaux révèle les mille et une manières dont la technique et le beau émergent du sensible. Mais qu’en est-il des relations sociales de production, de domination et d’exploitation ? Si celles-ci ne relèvent pas exclusivement de l’humain, que disent-elles de la manière dont on le devient ? En explorant les champs relationnels où se déploient les co-devenirs interspécifiques, ou en tissant des liens entre les dynamiques éthologiques, sociologiques et esthétiques, Ingold contribue à défaire les dichotomies qui opposent la nature à la culture, le corps à l’esprit, l’instinct à l’intelligence, ainsi que l’humain à l’animal. Mais sa démarche a une portée encore plus vaste car elle s’inscrit dans une manière de faire de la philosophie qui aurait été très chère à Simondon, Deleuze ou Canetti : une approche de la connaissance par l’intuition, celle propre au penseur-artisan, au géologue-musicien, au chercheur-chasseur ou à l’anthropologue-peintre. Inextricablement liée à cette « matière-flux » créatrice, à cet enchevêtrement incessant du vivant avec son environnement, l’anthropologie au-delà de l’humain dont nous parle Ingold est une véritable poétique de l’être-au-monde.