Les meilleurs Maigret – à mon goût – sont ceux où Simenon s’attache à une personne, une famille ou un groupe social. À sa manière, il tente de les comprendre et de saisir leurs personnalités, les failles et les tensions. Et avec ce corps sans tête, il le fait très bien.
Un Maigret ou apprend qu’il existerait des étages de prostituées et que ce sont celles du bas qu’on retrouve démembrées dans les canaux. Si la formulation est fort maladroite et datée, reste un fait bien sordide qui démontre (s’il était besoin) la considération (nulle) qui leur (était) est apportée.
Un Maigret ou l’on apprend aussi qu’un verre de blanc toutes les heures ou toutes les demi-heures, ce n’est pas de l’alcoolisme. Rions !
https://www.noid.ch/maigret-et-le-corps-sans-tete/