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Mal di pietre
2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
Mal di pietre
2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
Mal di pietre
2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
a attribué 7/10 au livre
et l'a ajouté à ses listes
et
Mal di pietre
2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
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2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
Mal di pietre
2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
Le 27 févr. 2024
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2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
Le 27 févr. 2024
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2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
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2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas
a attribué 8/10 au livre
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2006 • livre de Milena Agus
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.Extrait du livre :Le dimanche, quand les autres filles allaient à la messe ou se promenaient sur la grand-route au bras de leurs fiancés, grand-mère relevait en chignon ses cheveux, toujours noirs et abondants quand j'étais petite et elle déjà vieille, alors imaginez dans sa jeunesse, et elle se rendait à l'église demander à Dieu pourquoi, pourquoi il poussait l'injustice jusqu'à lui refuser de connaître l'amour, qui est la chose la plus belle, la seule qui vaille la peine qu'on vive une vie où on est debout à quatre heures pour s'occuper de la maison, puis on travaille aux champs, puis on va à un cours de broderie suprêmement ennuyeux, puis on rapporte l'eau potable de la fontaine, la cruche sur la tête; sans compter qu'une nuit sur dix, il faut rester debout pour faire le pain, et aussi tirer l'eau du puits et nourrir les poules. Alors, si Dieu ne voulait pas