Apres n'avoir pas réussi à lire la Boite noire et autres nouvelles, du même auteur, j'ai décidé de me lancer dans Malavita et je fus bien surprise.
mis à part deux ou trois longueurs qui gâchent la fin du bouquin, ca se lit comme on regarde un téléfilm... simplement, sans se prendre la tête.
Benacquista nous fait suivre le quotidien d'un mafeux repenti et de sa failles de déracinés, envoyés en Europe dans le cadre de la protection judiciaire des témoins.
Oui, on tombe dans quelques clichés classiques : le fils qui monte un réseau au sein de son collège en aidant les uns et les autres qui lui doivent des services et organisant le racket.
On a la mère, restée un peu italienne dans l'âme, la Mama, qui copine avec les policiers...
Le repenti commence à écrire un bouquin, on se croirait dans la thérapie du père Soprano, dans la série éponyme.
C'est juste chouette et sympa mais on rit de temps en temps, des rouages fonctionnent bien, donc on se prend au jeu.
Petit clin d'œil aussi au trajet du journal du collège, quoiqu'un peu long, il fallait oser l'exercice de style...