Après "Molloy", on s'attend à retrouver l'humour de Beckett dans "Malone meurt" mais sur ce point, on reste sur sa faim. Cependant, on y trouve une profonde réflexion sur les relations parfois floues entre l'écrivain, son oeuvre et ses personnages.
Malone meurt et souhaite "vivre et inventer", à travers notamment l'acte d'écrire. A nous donc, de savoir où réside la part de réalité et celle de fiction afin de découvrir l'histoire de Malone. C'est ce qui nous mène et nous captive jusqu'à la fin de ce livre, la fin de Malone.