L'actualité sur Mayotte
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2024 • livre de Rémi Carayol
Résumé : Il y a cinquante ans, le 22 décembre 1974, la population des 4 îles de l’archipel des Comores (Grande Comores, Anjouan, Mohéli et Mayotte) était invitée à se prononcer sur le statut de leur territoire : plus de 99 % des Grand-Comoriens, des Anjouanais et des Mohéliens votèrent pour l’indépendance. Mais à Mayotte, où un courant sécessionniste animé par l’élite créole exerçait un puissant lobbying, 63% des électeurs votèrent contre, tandis qu’à Paris, l’armée et le « parti colonial », encore très puissant, ne voulaient pas perdre cette position stratégique dans l’océan Indien. La France accorda donc l’indépendance à trois îles (tout en choisissant leurs dirigeants), mais conserva la quatrième. Près de quarante ans plus tard, en 2011, Mayotte devient le 101e département français dans le cadre d’un processus unique de « colonisation consentie ». Tout renvoie à la colonie sur cette île : les « mzunguland », ces ghettos de Blancs, la hiérarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, l’effacement culturel, l’économie hors-sol tournée vers la « métropole »… Entre des Mahorais reniant leur passé pour être « Français à tout prix », dont la dérive vers l’extrême droite semble sans fin, des « métros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l’entre-soi, et des Comoriens qui tentent de faire leur place dans un climat hostile, la violence de la vie à Mayotte est le résultat de ce double processus de dislocation et de colonisation. Ce livre raconte les différentes étapes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de Mayotte et de ses habitants, et plus largement de la France et du « présent colonial » qui continue de l’animer.
Le livre n'est pas brillamment écrit, il manque de clarté dans plusieurs parties, mais reste très intéressant et extrêmement bien renseigné. Remi Carayol développe une réflexion très riche et qui s'appuie sur une expérience et un mûrissement long. Je recommande !
il y a 4 jours
“Il faut rendre Mayotte aux Comores pour mettre fin au colonialisme blanc qui fait voter extrême droite aux mahorais.”
Drôle d'approche. Quand on interroge les gens de Mayotte, ils veulent rester français mais ne supportent plus l'immigration massive des comoriens qui les fait vivre dans l'insécurité et prennent leurs maigres ressources ( eau par exemple)
Le 5 nov. 2024
je viens d'écouter des interviews de ce journaliste très engagé politiquement et je suis assez étonnée de ses positions, en particulier le fait qu'il dise qu'il ne faut pas trop développer Mayotte pour ne pas creuser d'écart avec les Comores qui elles ont choisi l'indépendance avec toute l'instabilité économique et politique que ça a entraîné, en particulier une forte immigration des comoriens....
Le 5 nov. 2024
Ils sont incapables de penser que les mahorais puissent avoir un agenda propre et peut-être trouver par eux-mêmes leur intérêt à être français, indépendamment de toute manipulation. De manière générale ils pensent cela de tous ceux ont des lignes idéologiques différentes des leurs.
Le 5 nov. 2024
2024 • livre de Rémi Carayol
Résumé : Il y a cinquante ans, le 22 décembre 1974, la population des 4 îles de l’archipel des Comores (Grande Comores, Anjouan, Mohéli et Mayotte) était invitée à se prononcer sur le statut de leur territoire : plus de 99 % des Grand-Comoriens, des Anjouanais et des Mohéliens votèrent pour l’indépendance. Mais à Mayotte, où un courant sécessionniste animé par l’élite créole exerçait un puissant lobbying, 63% des électeurs votèrent contre, tandis qu’à Paris, l’armée et le « parti colonial », encore très puissant, ne voulaient pas perdre cette position stratégique dans l’océan Indien. La France accorda donc l’indépendance à trois îles (tout en choisissant leurs dirigeants), mais conserva la quatrième. Près de quarante ans plus tard, en 2011, Mayotte devient le 101e département français dans le cadre d’un processus unique de « colonisation consentie ». Tout renvoie à la colonie sur cette île : les « mzunguland », ces ghettos de Blancs, la hiérarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, l’effacement culturel, l’économie hors-sol tournée vers la « métropole »… Entre des Mahorais reniant leur passé pour être « Français à tout prix », dont la dérive vers l’extrême droite semble sans fin, des « métros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l’entre-soi, et des Comoriens qui tentent de faire leur place dans un climat hostile, la violence de la vie à Mayotte est le résultat de ce double processus de dislocation et de colonisation. Ce livre raconte les différentes étapes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de Mayotte et de ses habitants, et plus largement de la France et du « présent colonial » qui continue de l’animer.
2024 • livre de Rémi Carayol
Résumé : Il y a cinquante ans, le 22 décembre 1974, la population des 4 îles de l’archipel des Comores (Grande Comores, Anjouan, Mohéli et Mayotte) était invitée à se prononcer sur le statut de leur territoire : plus de 99 % des Grand-Comoriens, des Anjouanais et des Mohéliens votèrent pour l’indépendance. Mais à Mayotte, où un courant sécessionniste animé par l’élite créole exerçait un puissant lobbying, 63% des électeurs votèrent contre, tandis qu’à Paris, l’armée et le « parti colonial », encore très puissant, ne voulaient pas perdre cette position stratégique dans l’océan Indien. La France accorda donc l’indépendance à trois îles (tout en choisissant leurs dirigeants), mais conserva la quatrième. Près de quarante ans plus tard, en 2011, Mayotte devient le 101e département français dans le cadre d’un processus unique de « colonisation consentie ». Tout renvoie à la colonie sur cette île : les « mzunguland », ces ghettos de Blancs, la hiérarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, l’effacement culturel, l’économie hors-sol tournée vers la « métropole »… Entre des Mahorais reniant leur passé pour être « Français à tout prix », dont la dérive vers l’extrême droite semble sans fin, des « métros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l’entre-soi, et des Comoriens qui tentent de faire leur place dans un climat hostile, la violence de la vie à Mayotte est le résultat de ce double processus de dislocation et de colonisation. Ce livre raconte les différentes étapes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de Mayotte et de ses habitants, et plus largement de la France et du « présent colonial » qui continue de l’animer.