Méditations catastrophiques
Fiche technique
Auteur :
Elie FaureGenres : Essai, Correspondance, Culture & sociétéDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : avril 2006Éditeur :
BartillatISBN : 9782841003754, 9782841003754Aussi connu sous le nom de : Meditations catastrophiquesRésumé : Entré dans la soixantaine, Elie Faure, amoureux fou de l'Espagne, se consacre avec acharnement à la cause des Républicains espagnols, pris en tenaille par les offensives des nationalistes. Surtout, il alerte l'opinion française sur la dimension européenne de cette guerre civile, où il décèle immédiatement le soutien de l'Allemagne nazie et de l'Italie mussolinienne à la rébellion franquiste. Il rédige nombre d'articles, de pétitions, s'engage jusqu'aux limites de ses forces pour faire prendre conscience du danger et de la catastrophe mondiale qui menace. Méditations catastrophiques réunit l'ensemble de ses textes sur l'Espagne et sa situation depuis la révolte des Asturies (5 octobre 1934), écrits avec le regard pénétrant de l'historien de l'art, car dans ce tableau effrayant d'une Espagne à feu et, à sang, il convoque toutes les heures de l'épopée ibérique l'Inquisition, Jean de la Croix, Thérèse d'Avila, Ignace de Loyola, Don Quichotte, le Greco, Velazquez, Zurbaran, Goya. Mais Elie Faure n'a pas hésité non plus à se rendre sur le front, à Barcelone, à Madrid, à Tolède. Il meurt le 29 octobre 1937, au lendemain de la chute des Asturies qui, en le bouleversant, a précipité sa propre fin.Jean-Paul Morel, journaliste, critique littéraire, est l'auteur avec Martine Courtois d'une biographie d'Elie Faure (Séguier, 1989). Il prépare actuellement une biographie d'Ambroise Vollard.Extrait du livre :Plaidoyer rétrospectif en guise de préfaceÿ Margarita NelkenVoici ce que j'écrivais bien avant la guerre d'Espagne, au moment du massacre des Asturies, alors que les journaux français cachaient à leurs lecteurs le drame qui se déroulait à nos portes, et qu'un Russe, cependant rouge, m'affirmait péremptoirement que ce qui se passait en Espagne n'avait aucune importance politique, ni sociale pour le monde. J'aurais pu le renvoyer à l