Mémoires apocryphes d'un officier Napoléonien en Espagne

Fiche technique

Auteur :

Ramon Chao
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : septembre 2008

Éditeur :

Plon
ISBN : 9782259207645, 9782259207645

Résumé : Le 1er mai 1808, Madrid se soulève contre l'armée de Napoléon qui occupe la capitale espagnole. Le lendemain, Murât écrase la rébellion dans le sang, drame immortalisé par le célèbre tableau de Goya, Très de Mayo. C'est le début d'un conflit où l'Empire espagnol s'engage dans une guerre de résistance qui durera six ans.Bien des années après, un officier français fait surgir des brumes de sa mémoire les histoires dont il fut le témoin et le protagoniste dans une Espagne asservie et humiliée par l'arrogance impériale. Ce récit pittoresque, qui met en scène un héros digne de Don Quichotte confronté à des épisodes savoureux et cocasses, se déroule avec en arrière-plan cette période méconnue de l'Histoire désignée par les Espagnols comme la Francesada.Alliant perspective historique et trajectoire individuelle, Ramón Chao brosse dans ces Mémoires apocryphes - clin d'oeil au manuscrit trouvé à Saragosse par le comte Potocki - un tableau saisissant d'un des plus sombres soubresauts de l'épopée napoléonienne. Ramón Chao, né en Galice, créateur du prix de la nouvelle Juan Rulfo, a été pendant près de vingt ans rédacteur en chef du service en langues espagnole, portugaise et créole de RFI. Il est l'auteur avec Ignacio Ramonet de l'Abécédaire partiel et partial de la mondialisation (Plon, 2003) illustré par Wozniak, et du Guide du Paris rebelle (Plon, 2008).Extrait du livre :«Dans les champs de l'observation, le hasard ne favorise que les esprits préparés», disait Louis Pasteur. Il y a plus de trente ans, pour me remercier d'un service que je lui avais rendu, une amie de ma femme, Marguerite je crois, m'offrit deux affiches de la Révolution française, ainsi qu'un manuscrit jauni et rongé par les rats. Je les avais abandonnés dans le grenier jusqu'au moment de réparer la toiture, trois décennies plus tard. Je crains que la prodigue Marguerite n'ait jamais su ce qu'elle m'avait offert. Après expertise, les décrets à eux seuls peuvent rapporter des milliers d'euros ; quant au ma