Difficile de donner une note. Sur quoi se baser ? Je me suis souvent ennuyé en lisant cet ouvrage, mais j’ai trouvé certaines idées très intéressantes. Ce serait donc un problème de forme ? Il est vrai que le texte, regroupement de fragments plus ou moins longs regroupés par thèmes, s’il permet de formuler une idée plusieurs fois différemment, ce qui peut faciliter la compréhension, peut aussi provoquer la lassitude, à cause de la répétition.
C’est d’autant plus vrai qu’ayant lu le livre dans la très intéressante édition de chez Robert Laffont, le texte était précédé d’une excellente introduction d’un spécialiste dont je n’ai pas le nom, exposant toutes ses idées, partie par partie, avec une concision, un esprit de synthèse, et une capacité à relever l’essentiel, qui m’ont impressionné. Je conseillerais presque, pour gagner du temps, de ne lire que cette introduction, et d’approfondir directement dans le texte les points qui vont intéressent. D’ailleurs, les notes de bas de page sont elles aussi excellents, et permettent d’éclaircir des références ou des concepts parfois exposés de manière assez nébuleuse (par exemple, les références à la doctrine thomiste).
Mais si les idées sont passionnantes, cela joue-t-il vraiment ? Sur le fond aussi, je pense, certaines idées semblent moins intéressantes. Mais je vais essayer de présenter un peu, ici, celles que j’ai trouvé les plus stimulantes.
Le principal apport de l’ouvrage, là où Maurras me semble le meilleur, c’est sur la critique de l’égalitarisme, et du lien qu’il noue avec la démocratie, le libéralisme, et les droits de l’homme (peut-être reprend-il ces idées d’auteurs plus ancien, notamment de Maistre, qui avait établi que le protestantisme ébranlé une autorité que la Révolution française achèverait de mettre à bas).
Pour Maurras, la société, fondamentalement, est inégalitaire. Aux thèses contractualistes, d’après lesquelles ce sont des hommes égaux qui auraient contracté, ensemble, le contrat social, Maurras oppose sa théorie d’une société fondamentalement inégalitaire, et ce dès la naissance, la nouveau-né étant débiteur de la société dont il reçoit d’abord tous les bienfaits. Au niveau collectif, c’est la famille qui accueille le bébé, et c’est elle qui constitue le plus petit dénominateur commun de la société (l’individu seul n’est rien).
L’homme est en effet un animal social, mais d’une certaine manière uniquement. Ce n’est pas une sociabilité cosmopolite, universaliste : si tous les hommes sont hommes, la socialité se fait avant tout à l’intérieur de la Cité, tout ce qui se situe au-delà des murs constituant le potentiel ennemi.
Plus concrètement, au sein même de la Cité, c’est l’inégalité qui permet l’agrégation sociale, la réunion des contraires : on va chercher chez l’autre ce qui nous manque. Et plus un ensemble se développe, plus ses parties se spécialisent.
C’est d’ailleurs le vice de la démocratie. Cherchant à étendre son emprise sur la totalité de la société, elle cherche à mettre tout homme sous son égide, en isolant chaque personne des institutions traditionnelles (ex : famille, métier), en la rendant tout individu financièrement dépendant de l’État, et ainsi se créer une population de voteurs serviles, bien pensant, et politiquement dociles. En supprimant, par exemple, l’héritage, cette capitalisation des forces (matérielle, notamment avec la propriété, source d’indépendance ; et spirituelle) vers l’avenir, sur plusieurs générations, les puissances égalisatrices détruiront toute vraie civilisation, véritables héritage d’au-delà de la famille (« l’individu y trouve plus que ce qu’il apporte. »), pour un résultat anthropologiquement désastreux (d’un autre côté, la tradition ne doit pas être acceptée tout d’un bloc ; on prend ce qui marche : c’est l’empirisme organisateur).
En effet, l’intérêt de l’égalitarisme est aussi de substituer aux solidarités verticales traditionnelles (corporations), des solidarités horizontales, de classes, c’est-à-dire préférer à l’harmonie corporative visant à coordonner les puissances sociales les conflits internes qui permettront, outre l’individualisme servile et victimisateur, de liquider les restes d’élites traditionnelles dont profiteront les quatre états confédérés, puissances de l’étranger.
L’égalitarisme démocratique ne serait alors qu’une stratégie ploutocratique visant à entretenir des conflits internes. Tous les grands principes qu’il proclame ne sont que poudre aux yeux. On a proclamé des droits pour l’individu, qu’il n’a pas le pouvoir d’exercer : seule l’association peut l’assurer de ses droits.
A part l’égalité, quel est le fondement de la démocratie ? La liberté. Que vaut-elle ? Rien sans cette autorité que la démocratie prétend précisément détruire, car il n’y a pas de liberté sans pouvoir (le père de famille dispose de liberté). Par conséquent, tout le monde ne peut pas être libre. D’ailleurs, tout le monde est-il fait pour l’être ? L’esclave s’accommodait parfois très bien de son état, et une véritable amitié pouvait se développer avec la famille du maître.
L’aristocratie ne constitue pas non plus pour Maurras une solution satisfaisante. Souvent, elle est synonyme de guerre civile entre deux franges de cette aristocratie. C’est d’ailleurs souvent le cas des guerres civiles, car même quand ce sont les masses qui se révoltent, les chefs sont de l’aristocratie. C’est dans les périodes de décadence du pouvoir royal que ce type de régime s’est affirmé, avec les conséquences néfastes que l’on connaît (ex : Bourguigons et Armagnacs, guerres de religions,...)
Reste la monarchie, qui garantit seule l’indépendance et l’autorité nécessaires à l’ordre continu. En effet, si le roi a parfois besoin d’argent, celui-ci n’est pas à l’origine de son pouvoir, ce qui n’est pas le cas de la démocratie (ploutocratie). Le roi, parfois, est vicieux. Mais s’il est destitué, il ne pourra revenir, jamais, contrairement à ces élus qui se font oublier quelques années avant de revenir en force, jouant sur le tapage des ploutocraties médiatiques. Le roi est donc plus prudent, car il joue gros jeu.
Le défaut de la monarchie, ce sont les périodes de vacance du pouvoir, souvent source de désordre, voire de guerre civile. C’est ce qu’on lui reproche. Mais alors, que dire de la démocratie, qui a promu cette instabilité au rang constitutionnel !?
Mais cette monarchie ne doit pas être un léviathan au pouvoir illimité. Les roi de France ont toujours eu des tas de contre-pouvoirs, la France étant, selon l’expression de Frantz Funck-Brentano, « hérissée de libertés. Maurras, par conséquent, voyait le fascisme d’un œil circonspect, dubitatif ; n’oublions pas qu’il avait été influencé par Proudhon. « La monarchie, c’est l’anarchie plus un », a dit Maurras.
Voilà. Plusieurs idées très intéressantes, assez rafraîchissantes aujourd’hui (réfutation de thèses contractualistes élevées au rang de religion de nos jours), d’autres visionnaires (toute la critique de l’égalitarisme et les liens qu’il fait avec le libéralisme et la destruction des structures. Difficile d’en dire plus. C’est la limite de ce genre de critique. Qu’est-ce que je dois faire ? J’ai exposé les idées que j’avais trouvées intéressantes : dois-je entamer un dialogue avec Maurras ? Parce que si j’arrête ma critique ici, finalement, je n’aurai livré qu’un résumé de morceaux choisis. Il y a bien cette histoire des quatre états confédérés, qui forcément a vieilli, ou qui mériterait d’être réactualisée. Est-elle encore valable aujourd’hui ?
A notre époque, il y a d’autres puissances qui ont émergé avec la révolution libertaire de 68, comme la communauté LGBT. Mais au fond, cette communauté ne s’inscrit-elle pas dans un vaste emballage idéologique visant à l’égalité de tous ?
De même, en favorisant toutes les communautés, reflet d’autant d’aspiration individualistes, les élites modernes ne font-elles pas que travailler au vaste projet des Lumières qui fut celui d’un monde façonné pour la réalisation des volontés individuelles ?
Quant au protestantisme comme quatrième état, bof… je sais qu’avec cette expression, Maurras ne fait que reprendre l’expression d’un ministre de l’époque. Il me semble d’ailleurs qu’à l’époque, de nombreux intellectuels et hommes politiques étaient de cette religion. Mais c’est peut-être aussi parce que l’idéologie protestante est à la fois une déclinaison, et d’une certaine manière un précurseur de cette idée d’égalité de tous, d’une personne pouvant opposer à la communauté les particularités de son individualité, le libre examen des textes permettant par ailleurs de favoriser les interprétations personnelles du culte, interprétations qui seront considérées comme pouvant coexister avec les autres, ce qui annonce le droit à la différence, opposable à l’autorité et à la collectivité. Aujourd’hui, en tout cas, cela ne me semble plus d’actualité.
Après, puisqu’il faut essayer de réfléchir sur les idées, je dirais que Maurras a une conception assez particulière de l’histoire, et plus particulièrement de l’histoire des institutions. Il me semble qu’à un moment, il rejette l’idée de superstructure découlant de l’infrastructure. La composition des institutions seraient donc sans lien avec les rapports de production, donc les innovations technologiques dont ils découlent en partie, et par conséquent, sans lien non plus avec le progrès technique. Dans ce cas, la volonté seule pourrait façonner les institutions.
Mais ce ne semble pas être l’opinion de Maurras, qui, en disciple critique de Montesquieu (peut-être d’Aristote aussi, je crois aussi qu’il ait abordé ce sujet), les spécificités physiques (ex : climat) d’un pays jouent dans la détermination de ses institutions. Mais pas de manière absolue. Les hommes peuvent résolument aller à l’encontre de ces inclinaisons naturelles, mais alors, ils vont droit dans le mur.
Le mieux serait donc que les hommes accordent volontairement leurs institutions à la nature de leur territoire.
C’est sur ce critère que se fonde Maurras pour réfuter l’idée d’aristocratie française. En effet, la France est trop diverse dans ses climats, cultures, et donc intérêts. Une aristocratie, nécessairement, serait représentative de ces antagonismes. Par conséquent, c’est la guerre civile assurée. L’aristocratie est faite selon lui pour les États plus uniformes, comme Carthage par exemple.
Le lecteur peut alors se demander, historiquement, s’il existe vraiment des États uniformes. N’est-ce pas parfois notre méconnaissance de leur histoire qui nous les fait considérer comme tels ? Le critère ne serait-il pas ailleurs ? Difficile à dire. Peut-être n’est-ce qu’un critère parmi d’autres.
Mais Maurras a à cœur de mettre à nu ces lois de l’histoire, qui lui permettront de déterminer, pour chaque pays, lesquelles de ses institutions sont les bonnes, le terme loi étant entendu, comme chez Montesquieu, comme un rapport de causalité. Le risque de ce genre de méthode, est l’explication monocausale. D’un autre côté, on n’expliquerait plus rien sans ce type d’explication. Il conclut que seule la monarchie peut convenir à la France. Face à ce constat, j’ai deux remarques.
D’abord, on n’est jamais sûr que le roi ne soit pas un traître, ou manipulé. Et cela peut faire long. Maurras dit que les Roi sont plus prudents, car ils courent le risque d’une destitution définitive. L’insurrection serait donc acceptable, institutionnalisée. Dans ce cas, il n’y a plus d’autorité, et on retombe dans la querelle des partis. L’esprit critique, l’esprit de contestation, ne serait-il pas ancré dans la société au point de rendre pratiquement impossible une restauration monarchique ? De Gaulle, qui doit manifestement beaucoup plus à Maurras que n’ont voulu le laisser penser les gaullistes, avait parfaitement compris le problème, et avait combiné l’autorité monarchique avec l’intervention populaire. Sauf qu’avec le temps, la machine s’est enrouillée, et de Gaulle a eu un aperçu du possible vice de ses institutions en 1969, lorsqu’il constate, légitimement amer, que le peuple ne veut plus de lui.
A mon avis, Maurras a eu raison de voir qu’il existait des lois applicables spécifiquement à telle nation. Mais son rejet de toute la théorie marxiste, allant parfois jusqu’à la mauvaise foi, l’empêche de voir que l’histoire n’est pas que constantes : elle est aussi mutations. Si une loi fonctionne sur une Nation donnée, il faut aussi savoir à quel moment elle fonctionne. Telle institution peut être valable en France, à tel moment de son histoire, mais cela ne veut pas dire qu’elle le sera à tel autre, ni, d’ailleurs, qu’elle ne le sera plus jamais. Il y a probablement des lois d’importance inégale, applicables sur des périodes plus ou moins longues. Je pense par exemple au fameux esprit des populations, leurs mœurs, d’après lesquelles telle ou telle serait en fonction de son milieu plus rustique, sympathique, ou je ne sais quoi d’autre ; la frontière avec le préjugé est floue (le préjugé est-il à rejeter systématiquement?), et personnellement, j’ai des doutes là-dessus.
Une restauration monarchique me semble envisageable suite à une crise qui bouleverserait tous nos rapports de production, sociaux, technologiques. On le voit, la crise du Covid, qui devait aboutir à un monde qui ne serait plus jamais le même, n’a rien changé, précisément parce que les rapports de production n’ont pas été bouleversés (on juste de la précarité en plus, qui, dit en pensant, permettra à l’État de renforcer son pouvoir sur une population toujours plus dépendante ; Maurras prophète, tout autant que Orwell et Huxley).
Pour voir ce que serait un tel bouleversement, la littérature de science-fiction me semble excellente. Je terminais justement il y a peu Ravage, de Barjavel, et s’il ne me semble pas nécessaire qu’une catastrophe de cette ampleur soit nécessaire, on peut néanmoins se faire une idée des changements qui pousseraient à de tels bouleversement institutionnels. On peut aussi coter Lovecraft, quand il parle d’un fameux Empire du futur ayant réduit l’humanité en esclavage. Bref, je ne crois pas qu’une restauration comme ça, de but en blanc, soit possible. Je ne crois donc pas que la monarchie soit, en France, en tous temps applicable. Aujourd’hui, par exemple, cela me paraît inconcevable. Une dictature me semble possible (sanitaire notamment…), mais pas le pouvoir d’un seul basé sur l’autorité.
Quant aux corporations, je serais tenté de dire la même chose ; mais finalement, l’exemple fasciste me semble avoir démontré le contraire. Par contre, un régime corporatif serait-il possible sans cette omniprésence de l’État, et que Maurras reprochait déjà au fascisme au siècle dernier ? Cette omniprésence de l’État me semble , elle aussi, inséparable du niveau technologique qu’ont atteintes les sociétés contemporaines ; la technique le permet, donc cela ne peut pas ne pas être : ce serait comme boxer avec les mains dans le dos. Encore une fois, seul un bouleversement profond des structures économico-sociales semble pouvoir remettre en cause sérieusement, et pratiquement, l’omniprésence de l’État. Maurras souligne bien, la monarchie absolue n’était pas un despotisme ou une tyrannie, dans laquelle Louis XIV lui-même n’aurait rencontré aucune limite à son pouvoir. Des tas d’institutions, qui existaient parallèlement à l’État, tout en coopérant à la bonne marche de la société (Eglise, métiers), faisaient office de contre-pouvoirs, avec des normes propres. D’ailleurs, soulignons-le, et Maurras l’avait très bien vu, cette diversité d’instances normatives indépendantes constituait autant de carrières et moyens d’élévation sociale (voir Le Rouge et le noir); le concours et la haute fonction publique n’étaient qu’une voie parmi d’autres pour s’élever ; mais l’État moderne, en étendant son influence, s’est aussi, en quelque sorte, arrogé le privilège de l’élite ; on pense à ces polytechniciens qui dirigent de grandes entreprises. J’aime assez cette idée (qui formulée telle, par moi, n’est que pure idée qui n’a peut-être jamais trouvé à s’appliquer dans la réalité), que l’artisan qui atteint la perfection de son art puisse s’adresser d’égal à égal à un membre de l’administration royale, non comme deux individus égaux, mais comme membres éminents de deux puissances sociales indépendantes.
Il y a enfin, dans l’empirisme organisateur, le problème du biais idéologique. Maurras semble vouloir donner un aspect objectif aux éléments qu’il choisit de reprendre du passé pour les appliquer au présent. Mais qui décide de ce qui marche ? Sur quels critères? A quel moment ? Tout me semble dépendre du but politique que s’est fixé celui qui est au pouvoir. Et d’une roi à l’autre, comme d’un président à l’autre, cela peut changer. Il est vrai que Maurras prévoit cette éventualité, rétorquant que le roi, forcément, fera preuve de plus de prudence. Mais comme dit plus haut, cela suppose un droit à l’insurrection qui me semble contradictoire avec l’autoritarisme monarchique (oui, parce qu’en passant, s’il s’agit de rétablir la monarchie, c’est une raie monarchie, et pas une parodie people comme la veulent les Stéphanre Berne ou les Ardisson lel). Certains vous diraient que la suppression des Parlements, au XVIIIe siècle, fut une erreur, qu’ils constituaient un contre pouvoir efficace, et que leur rétablissement n’a été néfaste que parce qu’ils avaient été supprimés. Qui sait, peut-être auraient-ils raison ?
En conclusion, je dirais que Maurras a souvent, dans cet ouvrage, été prophétique. Sa critique de la modernité politique n’a rien perdu de son actualité, ni de sa pénétration, et les liens qu’il fait entre les différents aspects de cette modernité critiquée mérite largement d’être étudiée et diffusée aujourd’hui. Ce qui me semble pêcher, en revanche, et comme souvent, ce sont les solutions proposées, qui me semble parfois datées, et laissent apparaître des lacunes (peut-être volontaires, certains passages peuvent laisser penser que Maurras connaissait certaines doctrines du marxisme, mais peut-être pas de manière assez approfondie).
Henry de Lesquen avait dit que Maurras était un penseur mineur. C’est peut-être vrai. Il n’a pas établi de grand système, et me semble avoir surtout rédigé des articles pour l’AF. Plus qu’en penseur, peut-être s’agissait-il d’un acteur, d’un militant. Malgré tout, il me semble que son esprit de synthèse mérite d’être relevé, tout comme les influences qu’il eut sur la postérité ; d’ailleurs, il me semble encore, dans les milieux qui le connaissent, couronné d’une auréole de respect qui me semble légitime. Rarement, pourtant, l’égalitarisme aura trouvé un adversaire si hargneux et intelligent, allant au fond des choses au lieu de se contenter d’une nostalgie vaguement saupoudrée de christianisme. Un vrai raisonneur, n’est-ce pas un vrai penseur ? Il avait su ne pas se laisser totalement enfermer par les cases idéologiques, sachant puiser chez Proudhon, donc a priori, le camp d’en face. Dommage qu’il n’ait pas fait de même avec le marxisme. Après tout, il ne pouvait pas tout faire ; c’est à notre époque de faire la synthèse. A côté de Maurras, à partir du XXe siècle, la réaction a-t-elle autre chose à présenter que des poètes et des romanciers ? Non, parce que Maurras avait, dans les limites de sa famille politique, tout dit.