Mes valises diplomatiques
Fiche technique
Auteur :
Brigid KeenanGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : mai 2008Éditeur :
PayotISBN : 9782228903103, 9782228903103, 9782228905398Résumé : A la fin des années 1960, Brigid Keenan semblait promise à un bel avenir de journaliste de mode à Londres lorsque le prince charmant a débarqué sous les traits d'un fougueux diplomate : il allait faire d'elle une «conjointe accompagnatrice» et devenir lui-même ambassadeur de la Communauté européenne. L'amour donne des ailes et en trente ans Brigid s'est successivement envolée pour l'Ethiopie, la Belgique, la Barbade, Trinité-et-Tobago, la Gambie, l'Inde, la Syrie et le Kazakhstan.«Le commun des mortels ayant tendance à s'imaginer que les femmes d'expatriés se vautrent dans le luxe, engloutissent des litres de gin et prennent de nombreux amants, il n'est guère surprenant que l'on nous manifeste si peu de compassion», se plaint-elle. Pour réparer cette injustice, elle a recueilli ses souvenirs dans un livre hilarant qui recense, au fil de ses aventures, les inconvénients à avoir un mari diplomate (et aussi deux filles). Un seul exemple : elle déplore que pour les soirées bien réelles de messieurs les ambassadeurs les invités ne soient pas choisis dans les castings de la pub Ferrero Rocher.Brigid Keenan est un savoureux mélange de Mr Bean au féminin et de voyageuse chic à la façon des Victoriennes, le tout assaisonné d'autant d'humour que d'action humanitaire. Alan Waddams, son époux, a été nommé au début de 2008 ambassadeur de l'Union européenne en Azerbaïdjan.Extrait du livre :Le commun des mortels ayant tendance à s'imaginer que les femmes d'expatriés se vautrent dans le luxe, engloutissent des litres de gin et prennent de nombreux amants, il n'est guère surprenant que l'on nous manifeste si peu de compassion ; aussi cette lettre reçue voilà quelques années m'avait-elle fait chaud au coeur. «Je tiens à vous dire, écrivait son auteur, combien j'admire votre courage, votre détermination et votre capacité à faire face à l'adversité.» La suite était du même tonneau. Je rayonnais d'aise : enfin, quelqu'un mesurait les sacrifices que nous, femmes d'expatriés, sommes amené