Après minuit, tout fout le camp !

Nous voici donc à la suite de Minuit 2 ( les 4 nouvelles avaient été publiée dans un seul recueil en vo ).
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'ensemble ne me laissera pas un souvenir impérissable ( à part Les langoliers peut être mais probable que le téléfilm y soit pour quelque chose ).

Minuit 4 présente donc 2 novellas ( nouvelles un peu longues ) : Le policier des bibliothèques et Le molosse surgit du soleil.

Le policier des bibliothèques est pas mal écrit. Ca se lit plutôt bien et c'est tant mieux vu que la nouvelle s'étire sur plus de 300 pages. La nouvelle aurait pu être pas mal si elle ne donnait pas la très nette impression d'être un plagiat de Ca. Et quand je dis un plagiat, on y tombe vraiment. Certaines expressions de Stephen King quand à la méchante sont directement repompées de celles qui concernent Grippe Sous. La méchante a d'ailleurs la même façon de fonctionner, avec les mêmes pauses et la même "nourriture".
A côté de cela, les personnages sont bien écris et un passage est vraiment choquant dans le récit ( je vais éviter de spoiler là dessus ). Je ne m'y attendais pas mais ce n'est pas le genre de passage que l'on oublie.
Cette première nouvelle est donc plutôt pas mal et si elle était seule je pense que je l'aurais notée 7/10 ( pas plus à cause de la forte ressemble avec Ca ).

Le molosse surgit du soleil par contre est une véritable purge. L'histoire se traine sur près de 200 pages et elles semblent bien plus longues ... Pourquoi avoir fait trainé l'histoire autant ? Pire, j'ai eu l'impression de lire du mauvais chair de poule. Et quand je dis mauvais, c'est vraiment mauvais. Stephen King ne m'avait pas réellement habitué à ce genre de récit.
On se retrouve donc avec une histoire de chien qui apparait sur chaque photographie d'un polaroid jusqu'à sortir de la scène ( c'est un résumé ). Entre temps, on se tape une foultitude de détails sur chaque photo qui rendent le récit mou du genou au possible.
Heureusement quelques détails sauvent les meubles comme le personnage de Pop Merill mais dans l'ensemble cette histoire manque grandement d'ampleur. Honnêtement le chien ne fait pas peur, on sait dès le début ce qui va arriver et tout le récit ne fait que se trainer pour y arriver.
Si je devais noter cette nouvelle seule, je lui mettrais 3 ou 4/10, c'est dire le peu d'intérêt que je lui ai porté.

Au final ce recueil de nouvelle se trouve encore en plus ou moins plagiat vis à vis d’œuvres antérieures de l'auteur. Je dois avouer que j'ai du mal à comprendre l'intérêt de générer un recueil de 4 nouvelles dont 2 sont repompées sur des œuvres antérieures et une est clairement en dessous du lot.