C'est nul ; je dirais principalement à cause de l'écriture (ou de la traduction) qui n'arrive pas à nous tenir en haleine. Si ce n'est pas ça, c'est alors qu'il ne se passe rien au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Outre les formules latines plus nombreuses que dans un Gaffiot, je vais citer mon passage préféré (qui n'est pas de l'auteur mais de George Orwell) : "l'effrayant dans les dictatures modernes, c'est l'absence de tout précédent. Il est impossible de prévoir leur fin. Dans le passé, tôt ou tard, les hommes ont fini par renverser toutes les tyrannies, en se basant sur la nature humaine qui aspire fondamentalement à la liberté. Mais nous ne pouvons affirmer avec certitude que la nature humaine soit une constante. Peut-être est-il tout aussi possible de créer une race d'hommes qui ne souhaiteront pas la liberté que d'obtenir une race de vaches sans cornes. l'Inquisition a échoué, mais l'Inquisition ne disposait pas des moyens dont dispose un État moderne. La radio, la censure de la parole imprimée, l'éducation standardisée et la police secrète ont tout changé. Au cours des vingt dernières années, le conditionnement des masses est devenu une véritable science et nous ne savons pas encore quel en sera le succès."