Sur les points positifs de ce livre, on en apprend davantage sur le milieu familiale du Che, son cheminement intellectuel et idéologique et évidemment les grandes phases de sa vie en tant que révolutionnaire et comment cela était vécu par une partie de ses proches.
Un frère tel que le Che ne doit pas être évident, on sent une volonté de l'auteur le besoin de se mettre en avant, une bonne partie du livre est donc consacrée à ses propres combats, après tout c'est l'auteur du livre, et cela m'a permis d'en apprendre plus sur la politique argentine, ce qui a été très instructif, cependant tout n'est pas des plus intéressant et dans l'ensemble un peu long.
Autre point, Juan Martin se lance dans les théories sur la fin de son frère en Bolivie, qui ne repose sur rien d'autre que son instinct comme il le reconnait, pourquoi pas, mais le facteur Fidel Castro est rapidement écarté, à peine mentionné car on sent la grande admiration que l'auteur a pu avoir pour lui (après tout on ne mord pas la main qui nous a nourri j'ai envie de penser...), ce qui explique également les quelques mots à peine pour Camilo Cienfuegos, enfin c'est mentionné c'est déjà cela.
Si vous vous intéressez au Che, ce livre sera un bon début ou complément, mais pas suffisant, "Che" de Pierre Kalfon sera un bien meilleur ouvrage si vous ne devez en lire qu'un.