Mon grand appartement
Fiche technique
Auteur :
Christian OsterGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : 21 août 1999Éditeur :
Les Éditions de MinuitISBN : 9782707319845, 9782707316820, 9782707331786Résumé : Je ne retrouvais plus mes clés. Et Anne n'était pas rentrée. J'ai donc dormi à l'hôtel. Pas de message sur mon répondeur, hormis celui de Marge qui me donnait rendez-vous à la piscine. C'est là que j'ai rencontré Flore. Elle attendait un enfant. ÿa tombait bien : moi aussi.Christian Oster est né à Paris en 1949. Il a obtenu le prix Médicis en 1999 pour Mon grand appartement. Il fait paraître en mars 2007 son douzième roman Sur la dune. Sont disponibles en collection «double» Loin d'Odile (n°15) et Une femme de ménage (n°24).Le coup de force, et même de génie, de Christian Oster est d'avoir inventé une nouvelle sorte de héros romanesque. Ce n'est pas si fréquent. La répétition, en ce domaine, menace. Toutes ces créatures de fiction et de papier en viennent à se ressembler. Ni tragique ni absurde, le personnage d'Oster, lui, ne ressemble à personne. Ou à tout le monde. Son héroïsme, il le trouve dans l'affrontement, à mains nues pour ainsi dire, avec le langage. []Il y a des rires de détente ou d'excitation. Celui que suscite la prose de Christian Oster et la progression de son histoire est d'une autre nature. Il tient, justement, à la méthode de l'écrivain, à sa manière de mettre en scène l'opposition majeure, tragique même, entre la plus parfaite contingence, les incertitudes de l'existence, des aspirations, des désirs, et les rigueurs ou les ambivalences langagières. On rit, jusqu'au vertige, du spectacle. On y participe. On n'en revient pas.Patrick Kéchichian, Le MondeExtrait du livre :Quand j'eus compris que c'était ma serviette que j'avais perdue, avec mes clés, j'estimai que mon droit le plus élémentaire, dans de telles conditions, était d'hésiter. J'avais conscience de mes droits. Toutefois, je n'entendais pas hésiter longtemps. Je me sentais nu, évidemment, sans ma serviette, je me demandais même co