Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

Fiche technique

Auteurs :

Matthieu Hely, Maud Simonet
Genres : Essai, Politique & économie, Culture & sociétéDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : 15 novembre 2023

Éditeur :

PUF (Presses Universitaires de France)
ISBN : 978-2-13-084436-5

Résumé : Cet ouvrage collectif propose d’analyser les transformations à l’œuvre dans le monde associatif français mais aussi à l’étranger en en historicisant la grille de lecture. Le monde associatif est aujourd’hui central, à la fois comme acteur économique et dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques dont les finalités paraissent bien éloignées de celles qui caractérisaient l’État social des « Trente Glorieuses ». Plutôt que de continuer à interroger les rapports entre monde associatif, entreprises et État avec les lunettes de la précédente configuration historique dans laquelle ces rapports étaient pris, nous nous proposons ici en quelque sorte de les actualiser. Cet ouvrage prend donc pour point de départ la centralité tout à la fois économique et politique des associations dans le capitalisme néolibéral, qui est le nôtre depuis plus de quarante ans, et se propose d’en soulever les enjeux. Comment expliquer ce rôle et cette place du monde associatif dans le fonctionnement de cette économie de la rigueur, de la pénurie et de la concurrence, et dans la mise en œuvre de politiques qui, certes, cherchent souvent à la corriger mais aussi l’organisent et la soutiennent, parfois tout simplement en la rendant plus légitime et plus supportable ? Et cette centralité économique et politique des associations dans le capitalisme actuel qui se prévaut aussi d’être un caring capitalism, que fait-elle en retour aux dimensions et à l’organisation du travail associatif, à ses conditions d’exercice, ses finalités, sa soutenabilité ? Que reste-t-il alors sinon de pratiques émancipatrices ou d’utopie, à tout le moins de force critique aux travailleurs qui s’y investissent ?