Longtemps “morte saison” m’aura fait les yeux doux. De par son pitch évidemment (Moi le grand fan de “la colline à des yeux” ou encore “détour mortel"), mais aussi de par sa sulfureuse réputation.
La légende raconte que ce roman traumatise quiconque le lit.
Son auteur à d’ailleurs dû céder à la pression de son éditeur d’alors afin de couper/édulcorer quelques passage jugé carrément pornographique.
La présente édition logeant dans les méandres de ma liseuse semble être une version non censurée.
Ne passons pas par 4 chemins : oui, “Morte saison" est violent, cru et voit ses personnages en baver physiquement et mentalement.
Ketchum ne prends pas de pincettes.
Mais hélas, le destin de nos “héros” n’avait pour moi qu’une importance relative tellement leur développement est au ras des pâquerettes.
En effet, la plupart m’ont semblé antipathiques, et trop peu développés pour ressentir assez d’empathie. Même lorsque les chassés deviennent chasseur, je n’ai pas ressenti une envie féroce de les voir s’en sortir.
Les fous dégénérés qui traquent ces piètres personnages sont encore moins intéressants.
Ils sont très méchant et… PARCEQUE !
Tout au plus comprenons nous que l’inceste et la consanguinité n’ont pas arrangé les choses concernant les troubles mentaux de ces énergumènes.
Pour conclure, je dirais que malgré la relative déception ressentie, il me tarde de lire un autre roman de l’auteur.
Je sens un potentiel chez lui qui me donne envie de lui donner une seconde chance.