Carlos Salem a une écriture détonante et incroyablement addictive, toujours avec une pointe d'humour noir et cette grosse couche d'érotisme soft mais pas trop, qui est la cerise sur le gâteau de ce polar aux limites de la satire du genre. Pour dire, il y a dans ce petit bouillon de culture de personnage un dénommé Camilleri, écrivain de romans policiers, si ça c'est pas un bel hommage?


Ce polar est la définition même du jeu entre le chat et la souris sauf qu'ici il n'est jamais bien clair qui détient quel rôle. Le tueur envoyé pour s'occuper de la cible est-il tombé dans un piège? Il faut lire jusqu'à la dernière page pour en être certain, et encore, les pages filent de rebondissement en rebondissement.


Des figures familières font leur apparition, comme l'Inspecteur Arregui que l'on trouve dans d'autres romans de Salem.


Une lecture très drôle, au style enjoué et sulfureux, à l'image du camp naturiste où se déroule l'action. Les situations sont parfois un peu poussées, mais n'ai-je pas dit que c'était là presque un pastiche-hommage au genre? Et c'est réussi!

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le 30 janv. 2016

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