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Belle peinture.
D'après moi, un livre c'est une rencontre et comme le disait Marcel Proust « La lecture est une amitié. ». Si j'avais essayé de lire ce livre il y a un an je suis persuadée qu'il ne m'aurait pas...
Par
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Lu parce que c'était un classique...
Je voulais lire au moins un Zola, pour être sûre de moi, j'ai demandé conseil à ma mère qui est fane de cet écrivain et elle m'a tournée vers Nana.
J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre. En effet, Nana et tous les autres personnages me dégoûtent, hormis Zizi qui incarne l'innocence de la jeunesse.
Nana n'est qu'une prostituée avide d'argent à qui on donne trop d'importance et qui en a donc profité. Elle se place toujours en victime et ne voit pas le mal qu'elle fait. C'est une femme hypocrite que j'ai vraiment détestée.
Toutefois, la fin m'a fait ressentir une subtilité assez intéressante que j'aimerais vous partager.
A la fin de l'histoire, Nana meurt après avoir ruiné de nombreux hommes prêts à tout pour la séduire. C'est alors que plus personne ne s'intéresse à elle ni pleure sa mort.
Je pense que Zola a voulu glisser une morale dans son oeuvre.
En effet, Nana use de sa beauté pour avoir ce qu'elle veut sans se soucier des autres.
Elle tue et ruine des gens mais arrive tout de même à se lamenter. Pourtant, à la fin, elle meurt entourée de gens qui ne la regarde plus. Le pouvoir de la sirène est rompu et les hommes retrouvent enfin leurs esprits. Comme si le souvenir de cette femme était parti avec sa vie.
Enfin, la décomposition décrite dans la dernière page lui arrache son unique atout et dévoile sa véritable nature, infâme et monstrueuse.
Ainsi, ce livre n'a jamais été autant d'actualité avec les réseaux sociaux qui encouragent le superficiel pour avoir des followers. Une vague de tendance et de popularité puis l’engouement pour une personne s'envole et elle retombe dans l'anonymat.
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le 21 août 2019
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