j'ai détesté, tout détesté dès les premières lignes, ce qui est généralement un signe qui ne trompe personne. C'était mon premier Bussi, ce sera le dernier.
Comme je garde un bon souvenir de l'île de la Réunion que j'ai adorée, j'ai poursuivi la lecture de ce roman en diagonale, ce qui a été facile tant c'est mal écrit, pauvre avec des clichés débiles sur l'ïle plaqués gratuitement genre catalogue, des personnages inconsistants sauf peut-être la gamine mais ce n'est pas abouti. Il y a des invraisemblances insupportables. C'est dénué d'émotion, grossier parfois, macho et même d'un voyeurisme malsain et tout cela pour une intrigue mal construite qui se déroule sur 4 jours avec des effets superflus pour tenter de faire polar façon "24H" afin de nous convaincre d'un rythme inexistant en usant de ponctuations lassantes et rapprochées du temps qui s'écoule sans aucun intérêt ! C'est désespérément plat sans saveurs, ce qui est un comble de raté dans un cadre aussi paradisiaque que l'île Bourbon, avec des errements et des longueurs sur 417 pages qu'on peut résumer en disparition (P 1 à 48), poursuite (49 à 68), enquête (69 à 173) cavale et fin (173 à 417).
Si on vous le prête comme à moi, lâchez-le tout de suite si vous ressentez que les premières pages sont un avant goût d'un navet, d'un roman de gare ou de plage qui vos agacera car vraiment la 4ème page et la critique du "point" sont trompeuses à l'excès.