Écrit par le français Stefan Wul en 1957 (l'un de ses romans inspirera La Planète Sauvage, en 1973), Niourk nous plonge en plein monde Post-Apocalyptique dans lequel évoluent des tribus retournées à l'état primitif.
Vivant de la chasse et de la pèche au sein de petits villages, les membres de ces tribus sont superstitieux et croient voir dans les ruines d'anciennes cités les demeures des Dieux.
L'Enfant Noir vit dans l'une de ces tribus, mais il est laissé de côté et souvent blâmé par les autres, du coup, un beau jour, il décide d'aller explorer le monde par lui même...
Avant tout destiné à la jeunesse et très rapide à lire (le bouquin s'étale sur 220 pages, comprenant une bonne cinquantaine de chapitres (!!) répartis en cinq parties), le roman de Stefan Wul nous propose une véritable balade au sein d'un univers tout en ruines et bestioles mutantes.
Même si, au final, il ne se passe pas grand chose, le tout reste très agréable à lire grâce à ses personnages attachants et à un rythme assez soutenu. La fin est d'ailleurs assez surprenante et apporte un gros côté SF à Niourk.