Nous sommes en 2049, vingt ans après la disparition du Jour. Elikia n’a jamais connu que la Grande Nuit. Avec sa mère Diba, elles cherchent à travers l’Afrique des indices quant à la disparition du soleil, persuadées que cela à à voir avec la chute de Juddu, une mystérieuse cité créée par des divinités. Quand Diba est tuée sous les yeux d’Elikia par une créature de la nuit, la jeune femme décide de poursuivre seule la mission de sa mère : ramener le soleil. Commence alors pour elle une quête semée de dangers tant induits par les Hommes que par les êtres divins et leurs sbires. Sur sa route, Elikia est sauvée par Yander, un trentenaire qui vit reclus dans une clairière protégée par de la magie rituelle. L’ermite décide de l’abriter sous son toit et de lui enseigner les rudiments de la magie et du combat, malgré la méfiance qu'il éprouve envers elle à cause de sa tâche de naissance, marque de la Nuit.
Cette dystopie fait appel à un ensemble de différentes religions et mythologies africaines. Cette cosmogonie « patchwork » est dans un premier temps difficile à appréhender, elle permet d’intéressantes réflexions sur les conceptualisations mythiques du monde. L’emploi du mythe comme base à un roman de science-fiction apporte un vent de fraîcheur au genre. Une suite est annoncée à ce tome, mais il peut toujours à fait être lu seul, à condition de s’arrêter avant l’épilogue.
Dès 14-15 ans.
BM8.
Sarah
2049, le soleil a disparu depuis 20 ans et Elikia n’a donc connu que la Grande Nuit. Mais sa mère a l’espoir de faire revenir le soleil grâce aux notes prises par son père. Elle entraîne alors sa fille dans un voyage afin de retrouver le Dernier Eclaireur qui lui semble à même de les aider, mais elle meure avant d’atteindre son but et c’est finalement Elikia qui le trouvera et poursuivra la quête de sa mère aux côtés de celui-ci. Elle va alors découvrir tout un monde, l’Invisible, ainsi que sa vraie nature.
J’ai pris ce livre à lire un peu par obligation, j’avais peur que le monde soit un peu complexe à appréhender et pas très enthousiasmant, mais en fait je suis tout de suite rentrée dedans. L’écriture est agréable et très fluide. On découvre un monde mystérieux avec ses propres légendes, et même quand je ne comprenais pas parfaitement ça n’a pas gêné ma lecture. L’univers décrit n’est pas tendre du tout, aussi je le réserverais plutôt aux grands ados à partir du lycée. En tous cas il est original et intriguant, de nombreuses menaces pèsent sur nos héros car le monde de la grande Nuit et celui de l’Invisible sont plein de dangers. On ne peut donc s’empêcher de penser que leur quête est vouée à l’échec même si on leur souhaite le contraire. J’ai trouvé la fin de ce premier tome très bien vue et j’ai hâte de lire le suivant.
Je crois que c’est un des premiers, voire le premier roman pour ado publié chez Albin Michel que je lis et c’est vraiment une excellente découverte, d’autant que j’ai trouvé la couverture très réussie.
Science-fiction / Fantasy
Thèmes : cosmogonie continent africain, aventure, violence
Sandra