L'actualité sur Nostromo
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1904 • livre de Joseph Conrad
Résumé : Nostromo, paru en 1904, est sans doute le plus puissant, le plus dense, le plus sombre roman de Joseph Conrad. Il est l'aboutissement d'un projet fou, qui coûta au romancier plus de deux ans d'efforts : décrire une république latino-américaine imaginaire - le Costaguana -, en lui inventant une histoire, une géographie, des institutions, des moeurs, un système économique, des classes sociales, et un enchevêtrement de tensions et de conflits plongeant le pays dans la révolution... On retrouve dans le destin des personnages tous les thèmes chers à l'auteur de Lord Jim : désir de puissance, exil, trahison, solitude, échec... Mais cette fable politique à l'intrigue foisonnante peut aussi se lire comme une réflexion sur l'inutilité de l'action et sur l'inconstance des êtres et des choses. Ainsi que l'écrivait Jorge Luis Borges : «S'il fallait choisir un seul romancier, je choisirais Joseph Conrad. Chez Conrad, il y a quelque chose d'épique, on pense à lui comme à un homme qui a été partout, on pense à lui comme on pense à l'océan.»
1904 • livre de Joseph Conrad
Résumé : Nostromo, paru en 1904, est sans doute le plus puissant, le plus dense, le plus sombre roman de Joseph Conrad. Il est l'aboutissement d'un projet fou, qui coûta au romancier plus de deux ans d'efforts : décrire une république latino-américaine imaginaire - le Costaguana -, en lui inventant une histoire, une géographie, des institutions, des moeurs, un système économique, des classes sociales, et un enchevêtrement de tensions et de conflits plongeant le pays dans la révolution... On retrouve dans le destin des personnages tous les thèmes chers à l'auteur de Lord Jim : désir de puissance, exil, trahison, solitude, échec... Mais cette fable politique à l'intrigue foisonnante peut aussi se lire comme une réflexion sur l'inutilité de l'action et sur l'inconstance des êtres et des choses. Ainsi que l'écrivait Jorge Luis Borges : «S'il fallait choisir un seul romancier, je choisirais Joseph Conrad. Chez Conrad, il y a quelque chose d'épique, on pense à lui comme à un homme qui a été partout, on pense à lui comme on pense à l'océan.»