On the road again

Wow, quelle claque ! Une semaine après avoir tourné la dernière page – et quelle page ! – je ne m’en remets toujours pas, j'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais. Nous rêvions juste de liberté, se classera indéniablement parmi mes meilleures lectures de l’année 2016, une vraie pépite où le héros, Bohem, nous porte sur sa moto à coup d’accélérations à couper le souffle.

Je connaissais déjà bien les écrits d'Henri Loevenbruck, notamment sa saga fantastique la Moïra / Gallica ou ses thrillers, dont Le syndrome Copernic. Alors le nom de l'un de mes auteurs préférés sur la couverture d'un livre ne pouvait que me donner une irrépressible envie de m'y plonger de suite et de prendre la route pour ce road trip. Avec, il faut le dire, la crainte d’être déçue : le thème ne m'attirait pas réellement de prime abord. Mais au lieu d’une déception, ce fut un coup de cœur ! Henri Loevenbruck passe dans une nouvelle dimension. Inutile d’aimer ou même de connaître le monde des bikers pour entrer dans cette ode à l'amitié sincère, c’est la joyeuse bande à Freddy qui nous prend par la main.
L'aventure de Freddy, Bohem, Alex et Oscar, quatre frères réunis par l'amitié à défaut de liens de sang, nous offre les émotions les plus diverses, de la joie à la tristesse, sans oublier la colère de cette bande à qui la vie n’a pas donné grand-chose.
Nous rêvions juste de liberté est un appel à l’amitié, à la franchise, à mettre plein gaz pour ce(ux) que l’on souhaite. Juste et touchant de vérité, de dureté aussi dans ce monde qui gravite sous l’idéal Loyauté, Honneur, Respect, mais aussi dans l’ambiance sex, drugs & rock’n’roll avec tous ses excès. Jamais moralisateur, Henri Loevenbruck n’épargne rien pour autant.

Si le thème est a priori moins noir que ses précédents ouvrages, l’auteur ne se refait pas et ne ménage pas ses personnages. La trahison vient révéler ce qu'il y a de plus mauvais en l'homme, alors que Bohem rêve que son deux roues ne s'arrête jamais. On the road again. Pour l'éternité.

A lire absolument, un roman coup de poing, pour tous ceux qui rêvent, qui veulent s’échapper, s’évader en gardant l’essentiel. Et n’oublier jamais que dans la vie « il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir. »

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