Rien à faire, le style de Grevet me laisse de marbre. Pourtant j'en suis à son troisième roman, j'ai apprécié les deux autres mais sa plume, non, rien n'y fait je vous dit. Je la trouve relativement ordinaire, simple voire simpliste, sa façon de faire dire "mon copain" ou "mon amoureux" à ses personnages est horripilante.
Entendons-nous bien, le roman est bon, l'histoire est bonne malgré quelques facilités mineures et, évidemment, il se lit vite et bien. Il y a cependant quelque chose d'enfantin dans l'écriture qui tourne à la caricature et qui devient petit à petit désagréable. S'il est courageux et fort, la naïveté du héros frise la bêtise et je crains que ça ne s'aggrave dans le tome 2, que je vais pourtant de ce pas commencer.
C'est bien cet aspect qui me fascine quelque peu chez Grevet : sa capacité à me faire lire des textes au scénario intéressant, aux personnages attachants et capables d'évolution, le tout malgré une écriture qui m'agace dans ses tournures et ses tics. Je suis toujours ravie d'entendre qu'un nouveau Grevet va sortir, parce que je sais que l'univers sera original et passionnant et pourtant, je vous le répète, il n'y a rien à faire, le style de Grevet me laisse de marbre.