“Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer”
Disait Baudelaire, et bien on n'a pas fini de la chérir, de la contempler, de se fondre en elle !

En 1915, Fernando Pessoa publie Ode maritime dans une petite revue portugaise. Il le fit a travers son alterego «Álvaro de Campos», un de ses doubles & personnages littéraires (hétéronymes) qu'il s'est créé.
Dans cette œuvre, il fait face à un port maritime. Témoin des entrées & sorties de bateaux, il poétise sur ces temps passés autrefois sur mer, au temps des navigateurs & des pirates. Il voyage et se voit vivre différentes vies.
Ces pensées le ramène aussi à la réalité, à sa vie, à son enfance, à son existence présente & celle qu'il porte en lui.
Un narrateur déchiré entre ce qu'il est et ce qu'il voudrait être. Nous pourrons alors soupçonner un parallèle avec Fernando Pessoa ne pouvant vivre ces mots qu'à travers ses hétéronymes.

Le clapotement de la mer qui s’écrase contre les récifs & la poésie de Pessoa, rien que cela.

Manyoth
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le 9 août 2023

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