L'introduction est bonne.
D'abord elle nous présente le thème, et ça fait rêver : des humains qui ont dans la société des draags le rôle que les chiens ont dans la notre. (et même que les humains vont se rebeller un de ces quatre, dit la quatrième de couverture)
Merde le potentiel que ça a ! Le parallèle permet d'ouvrir des champs de réflexions vraiment intéressants !
La première description du bouquin, celle d'une petite fille draag, décrivant comme une chose adorable les grands yeux rouges, la transparence des tympans ; c'est vraiment bien foutu. Tu sens que l'auteur a de bonnes idées, va gérer son bouquin...
Et puis non. Tout est expédié en deux temps trois mouvements, il n'y a strictement aucune réflexion sur le rôle de l'animal familier, ou la conscience, ou l'intelligence, ou le cataclysme qui a eu lieu sur terre.
Tout ça n'est qu'un décor gribouillé pour une histoire de la profondeur d'un Die Hard et développée comme une nouvelle de 10 pages.
Exceptées une ou deux idées une fois de temps en temps, c'est attendu, c'est creux, ça n'a aucune cohérence. Merde, je comprend même pas pourquoi faire un monde si c'est pour le saboter comme ça !
Bref, une bonne intro, quelques bonnes idées, et c'est tout.
Lisez le quand même, y'en a pour quelques heures et c'est agréable à lire. Mais ne croyez pas à tout ce que promet la bande annonce.
Nan mais quand même... j'ai l'impression d'être dans la salle de torture du BretzelBurg, celle juste à coté de la cuisine... et de sentir tout ce qui me passe sous le nez.