Pour entamer ma découverte du style Werber, je ne commence pourtant même pas par son plus célèbre (et aussi, semble t'il, son seul et unique chef d'œuvre) qui est Les Fourmis, mais plutôt par un recueil de 17 nouvelles. L'idée était ici de me voir si son style d'écriture allait me plaire sur divers type d'histoire, allant de la dystopie au roman policier.
Les critiques que j'ai à faire à ce recueil sont multiples.
Premièrement, la qualité globale des premières nouvelles est tellement inconstante qu'on passe de courtes fulgurances créatives et poétiques, comme le Sexe des Fleurs, à de pure nullité comme Meurtre dans la Brume ou Question de Respect. S'ajoute aussi des nouvelles affreusement maladroite et incohérentes dans leur tentative de tenir un propos intéressant, comme Et l'on pendra les pollueurs qui malgré son humour, fait usage d'une morale trouble.
Et enfin deuxièmement, je crois que je n'aime tout simplement pas le style de Werber. J'ai lâché le livre au bout de la huitième nouvelle, désespérant de réussir à apprécier l'écriture du monsieur, qui oscille beaucoup trop entre mauvais et médiocre, avec un lexique ma foi trop simpliste.
Et enfin troisièmement, je crois bien que, comme le dit d'une certaine manière Werber en préface, ce livre est une poubelle. Une poubelle à idées lambda qui viennent parfois à l'esprit de l'auteur, des nouvelles courtes dont il ne sait souvent que faire, et qui ne sont donc que de simples embryons.
C'est donc finalement avec ce mot que je concluerais ma critique : Paradis Sur Mesure est une œuvre embryonnaire.