Paris sous la pluie
Fiche technique
Auteur :
Christophe JacrotGenre : Beau livreDate de publication (pays d'origine) : Parution France : septembre 2008Éditeur :
Éditions du ChêneISBN : 9782842778989, 9782842778989Résumé : Suite à une commande d'images de Paris «sous le soleil» pour un guide touristique, et devant un temps désespérément mauvais, est venue à l'auteur l'idée de traiter Paris «sous la pluie». À la faveur de ce regard, nous découvrons une ville plus humaine et plus décalée que l'image flamboyante que nous avons l'habitude de voir.À travers 90 photographies en couleurs, toutes légendées par un mot d'esprit du photographe, l'auteur nous offre ainsi à découvrir cette couleur poétique, aigre-douce, parfois mélancolique, ou souvent décalée et ironique, qui enveloppe le passage sensuel des figurants. Le regard qu'il nous propose est celui qui manque au citadin, pressé par le temps ou chassé par la pluie : celui de l'émerveillementChristophe Jacrot est photographe et réalisateur de courts-métrages dont Lifting et Soutien de famille, tous deux lauréats de nombreux prix dans des festivals internationaux et d'un long métrage, Prison à domicile sorti en salles en 2000. Son travail Paris sous la pluie a déjà fait l'objet d'une exposition au Lucernaire à Paris, en septembre octobre 2007.Extrait du livre :Paris est une ville du nord, souvent grise, pluvieuse, et froide. Si la capitale a été photographiée sous toutes les coutures, elle a rarement été photographiée sous cet aspect climatique. Le pari de ce livre est de vous faire aimer la pluie et de vous faire découvrir des trésors visuels cachés que le Parisien tend plutôt à fuir tant il déteste la pluie !Pour celui qui sait affronter les averses et qui aime regarder autour de lui, Paris révèle toute sa mélancolie, la chaleur de ses pierres et la grâce de ses flaques d'eau Paris sous la pluie, c'est aussi un égrènement de silhouettes, noires et multicolores, qui s'inscrivent dans le paysage, courbées et coiffées de l'indispensable parapluie. Seules les femmes osent le rouge, comme de rares coquelicots qui défient cette grisaille. Et, à l'inverse de cette ultime coquetterie, le touriste obstiné choisit souvent l'efficace. J'espère qu'à