Deuxième opus à se tenir très majoritairement dans la Zone Lente, mais pas que, j'étais sur mes gardes car La Porte d'Abbaddon ne m'a pas laissé un souvenir de ouf. Mais comme j'étais sur ma lancée du #6 que j'ai trouvé bon, je n'étais pas prêt à bouder mon plaisir. Et à l'arrivée, c'est plutôt un bon livre. D'ailleurs j'ai trouvé le début très bon, avec mes même des accents un peu à la Asimov sur la complexité des relations humaines à l'échelle stellaire ou même ici un peu galaxctique, un "méchant" très ambigü , qui est plus un protagoniste bien particulier, on n'est pas du tout dans le manichéen. Ce que je peux reprocher à cet opus c'est une espèce d'essouflement, on voit arriver les choses un peu gros comme une maison aux deux-tiers du livre, et malgré une petite surprise sur les dernières pages, on n'est pas surpris globalement de la fin. Dommage mais ça ne gâche pas l'ensemble qui est plutôt bon.