Rare lorsqu’un livre d’elle me déçoive . Mais c’est un fait ; j’ai eu l’impression d’un scénario ressemblant étrangement au très beau « Tout le bleu du ciel » de Da Costa mais en plus fade. Un homme blessé rencontre une femme blessée.
Les tentatives d’humour manquent de saveur, font à peine sourire, l’intrigue et le titre ressemblent tellement à celui de Da Costa, que le tout est mal passé me concernant. Et d’ailleurs pourquoi ce titre « Plus haut que le ciel » ?
Quel rapport avec l’intrigue ?
L’épilogue m’a émue certes et qui sait, dans la blessure du départ d’un proche parent peut-être l’auteure a t-elle livré l’urgence des mots qui disent la souffrance ? Il y a effectivement dans ce livre une sorte de précipitation dans certains passages (comme il y a des mots vulgaires qui auraient pu être évités). Cependant dans la douleur du deuil, bravo d’avoir pu écrire ce roman même s’il a ce goût d’un roman réparateur.