Ce livre nous plonge dans le quotidien d’une éleveuse de porc, Noémie, dont les études ne la prédestinaient pas à ce destin. Elle évolue dans un milieu masculin, celui de l’élevage et de la boucherie.
Elle nous livre la solitude et la dureté du métier au début, puis le collectif, la joie qui fait mieux passer les nuits d’angoisse, les journées d’une longueur infinie. Elle nous livre ses échecs, ses incompréhensions face à ceux qui vivent encore dans le monde « urbain », et qui viennent la voir seulement quelques jours par an.
Ce livre est nuancé et humain sur le métier d’éleveuse. Il permet aussi de parler de végétarismes tout en nuance. Le double regard, de l’écriture : celui de l’agricultrice et de son co-rédacteur le rend encore plus intéressant. Je vous laisse avec quelques extraits.