Même prévenu, on ne peut s'empêcher d'espérer une attaque en règle contre une ou plusieurs causes de la pauvreté. Ce n'est pas ce qui se passe dans ce livre et avec du recul, ça fonctionne tout aussi bien. On a simplement une série de portrait au sein desquels l'auteur sépare nettement le ressenti des personnes à qui il donne la parole du sien propre, lequel est toutefois exprimé. Je me souviens de la famille ukrainienne dont les membres accusaient Tchernobyl de toutes leurs maladies, l'auteur mettait de la distance entre nous et leurs explications, sans pour autant les retoquer. C'est une enquête sur le terrain, un micro-trottoir à l'échelle mondiale, une réaction à chaud de personnes sur leur situation.
Hors sujet: c'est embêtant de devoir mettre une note pour publier une critique).

CitizenCrane
7
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le 16 mai 2017

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