Cioran, comme Nietzsche est un nihiliste. Enfin c'est avant tout un pessimiste. C'est également un amoureux de la langue française, un de ses défenseurs, comme Romain Gary, lire sa prose dans cet opuscule éloigné de la langue de bois, de la bienséance, n'est pas réjouissant. L'ouvrage, aussi honnête de sa pensée soit il, ne fut pas rédigé dans sa meilleure période. On retrouve donc sa lucidité au scalpel, sa tristesse, et son hubris qui nous séduit et nous éloigne, car malgré nous un peu trop loin de nous. Enfin, c'est ce que je sens.
Créée
le 9 mars 2021
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