1992, je pense que c'est la date à retenir quand à la sortie de ce livre.
James Herbert livre ici un thriller écologique intéressant.
Les temps changent, des catastrophes écologiques se succèdent sans lien visibles directs.
Un scientifique se retrouve embarqué dans une croisade où des enfants seront la clé du futur.
Alors que dire ? Pour moi il y a du bon et du moins bon ( d'où ma note ).
Du côté bon, on retrouve le thème écologique abordé avec justesse. Les humains contaminent la planète qui tente de se défendre mais au final les extrêmes emportent plus de vie qu'autre chose. On retrouve cela dans pas mal de catastrophes des dernières années et l'avancée du réchauffement climatique ne semble pas remettre en question cette réalité.
Du côté moins bon, j'ai trouvé que le personnage principal ressemblait énormément à celui de fog. Même côté scientifique macho un peu vieillot. J'ai rarement vu un auteur autant s'auto plagier et c'est plutôt surprenant.
Une fois encore, le rythme m'est apparu bon pendant le roman mais la fin est trop précipitée. Surtout, Mama Pitié est un personnage sous exploité et son paroxysme intervient un peu comme un cheveux sur la soupe. Pendant les 3/4 du roman le but de l'auteur n'est pas clair et lorsque j'ai terminé le roman j'ai trouvé qu'il était bâclé. Le passage avec l’ermite en Écosse est complètement escamoté, autant que la véritable fin qui est inexistante.
Au final, c'est un romain sympa à lire et bien écrit. Je n'adhère pas forcément au côté fantastique des sphères mais le reste me parait bien pensé.