Prochaines histoires à délire debout
Fiche technique
Auteur :
Jean-Luc FonckDate de publication (pays d'origine) : Parution France : mai 2006Éditeur :
CastermanISBN : 9782203342156Résumé : Il y a des jours où je me dis que ça doit être formidable d'être Jean-Luc Fonck. Si j'étais Jean-Luc Fonck, ça voudrait dire que je serais ce crooner au regard certes un peu jaune (à cause de la boisson) mais tellement dévastateur, au sourire ravagé (je veux dire ravageur), à la voix de Tergal (le velours étant réservé à un autre) et à la gestuelle (je ne trouve pas de qualificatif approprié, car Jean-Luc a une manière de faire des gestes tellement à lui qu'elle ne pourrait être décrite que par des gestes de Jean-Luc lui-même ; l'adjectif gestuel semblant en définitive convenir le mieux pour qualifier la gestuelle fonckienne) gestuelle. Si j'étais lui, je serais aussi ce brillant photographe de terrain traquant la vérité partout où elle se cache. Si j'étais lui, je serais un écrivain à succès, auteur de deux best-sellers, s'apprêtant à offrir au public impatient mon troisième recueil d'Histoires à délire debout. Et si j'étais lui, je serais surtout reconnaissant à mon directeur de collection que j'aime tant, de m'avoir écrit une aussi jolie post-face.Philippe Geluck Directeur de collectionExtrait du livre:Mais bon ! Même si elle était vraiment gentille avec moi, ma grand-mère était fort vieille et je m'ennuyais un peu chez elle. Elle passait beaucoup de temps à dormir et, comme nous ne vivions que dans une seule pièce, quand Mémé dormait, je ne pouvais pas faire de bruit. C'est difficile quand on est petit, de ne pas faire de bruit. Je dessinais beaucoup. J'aimais bien dessiner. Je dessinais à quatre mains. C'était amusant. Mais je me sentais seul sans faire de bruit pour ne pas réveiller Mémé. J'aurais tant voulu avoir un ami. Un jour, alors que nous revenions de promenade, je demandai à ma grand-mère si je pouvais avoir un animal de compagnie. Mais enfin, Hubert, tu n'y penses pas ! C'est beaucoup de travail