Critique de Propagande, médias et démocratie par Alexandre

Ouvrage assez obsolète, étant donné que beaucoup des points soutenus par le livre concernant les médias ont radicalement changés grâce à l’avènement d’internet.

Le livre est séparé en trois parties, deux parties écrites par Noam Chomsky, qui consistent à la première moitié du livre et une troisième partie, écrit par Robert W. McChesney, qui consiste à la seconde moitié du livre.

La première moitié du livre offre un perspective intéressante sur la propagande des États-Unis concernant leurs interventions militaires à l’international. Il est également question du contrôle des médias par les compagnies et de comment cela affecte l’information obtenue.

La deuxième moitié parle surtout du contrôle des médias et vient à la défense d’alternatives dites plus démocratiques pour leur mise en place. De manière générale, elle consiste une promotion du modèle social-démocrate dans une société.

J’ai personnellement trouvé la première partie du livre beaucoup plus intéressante et captivante que la seconde. Alors que je dévorais les premiers chapitres écrits par Chomsky, j’ai peiné à terminer le livre, par ennui, d’autant plus que les points apportés, comme indiqué au début de ma critique, sont largement obsolètes et au final, très répétitifs.

Le livre est obsolète étant donné que la plupart des textes que comprend ce livre datent de la fin des années 90 et bien avant l’apogée d’internet. Le livre fait surtout mention des médias plus traditionnels, comme les journaux et la radio. Il est également un peu mention de la télévision.

À savoir que ce livre est axé uniquement sur le système des médias américains. La politique américaine libérale et néo-conservatrice des années 80-90 y est mentionnée et beaucoup des problèmes mentionnés dans ce livre ne sont pertinents que pour le contexte américain.

Au final, livre assez décevant qui avait un bon début, mais qui n’a pas su rester vraiment intéressant au fil des pages. Les textes de Chomsky étaient beaucoup plus intéressants que ceux de McChesney. Les idées de ce livre, en conséquence, n’ont eu que très peu d’influence quant à ma manière de voir les choses. Ce livre me sera sûrement oublié et malgré certains passages que j’ai surligné, il est peu probable que je retourne les consulter.

De plus, j’aurais préféré qu’il y ait un plus grand emphase sur la propagande en général, mais ce ne fut pas vraiment le cas.

Donc pour conclure, livre assez décevant et c’est bien dommage.