Enfin un psychanalyste contemporain qui s'émeut de l'état de la psychopathologie en France et dans notre société marchandisée où désormais la seule réponse à la détresse psychique des individus semble être la médicamenteuse, neuroleptiques et compagnie, par ailleurs si rentable pour l'industrie pharmaceutique. Les conséquences, désastreuses d'un point de vue humain, étant désormais complètement négligées par ceux-là mêmes qui prétendent nous gouverner.
"Mais n'oublions jamais d'indexer les dérives possibles de la psychanalyse dans l’ambiguïté de sa pratique; (...) Prise par l'esprit des temps, elle peut déraper et se limiter à proposer des pansements pour les douleurs de la vie, conduire le sujet à se résigner à sa condition, sous le signe de la culpabilité originelle si familière à Freud. Ce danger porte un nom : l'instrumentalisation par la pensée dominante qui prétend tout contrôler.