L'actualité sur Réflexions sur la violence
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“« Oui ! l’anarchie, plus rien, la terre lavée par le sang, purifiée par l’incendie !… On verra ensuite. » (Germinal) Le pari socialiste de la grève générale, aussi stérile qu'inconséquent.”
1908 • livre de Georges Sorel
Résumé : Peut-être est-ce la position ambiguë de ce qui fut le livre de chevet des radicaux autant de gauche que de droite qui l'a fait glisser dans les failles de la mémoire historique ? Écrites par le plus éminent des marxistes de France au moment précis où le prolétariat y était au faîte de sa puissance, les Réflexions sur la violence s'attellent à en illustrer les secrets non seulement historico-politiques, mais également psychologiques. La violence y acquiert un statut inédit : ni plus moyen ni fin, elle devient la manifestation de la division de classe au cœur du social, contre une entropie démocratique ne permettant aucune autonomie. Or, de cette autonomie dépend la possibilité d'une articulation entre les idées et les conditions d'existence sans laquelle une présence révolutionnaire ne pourrait jamais se conjuguer au présent, restant prise dans l'ingénierie du futur et l'imitation du passé propres à l'utopisme. Au fil des pages, l'image mythique qui nous et renée du syndicalisme révolutionnaire de la Belle Epoque en vient à discerner son origine dans le fait même que ses protagonistes ont vécu la grève générale comme l'émanation d'un mythe.
1908 • livre de Georges Sorel
Résumé : Peut-être est-ce la position ambiguë de ce qui fut le livre de chevet des radicaux autant de gauche que de droite qui l'a fait glisser dans les failles de la mémoire historique ? Écrites par le plus éminent des marxistes de France au moment précis où le prolétariat y était au faîte de sa puissance, les Réflexions sur la violence s'attellent à en illustrer les secrets non seulement historico-politiques, mais également psychologiques. La violence y acquiert un statut inédit : ni plus moyen ni fin, elle devient la manifestation de la division de classe au cœur du social, contre une entropie démocratique ne permettant aucune autonomie. Or, de cette autonomie dépend la possibilité d'une articulation entre les idées et les conditions d'existence sans laquelle une présence révolutionnaire ne pourrait jamais se conjuguer au présent, restant prise dans l'ingénierie du futur et l'imitation du passé propres à l'utopisme. Au fil des pages, l'image mythique qui nous et renée du syndicalisme révolutionnaire de la Belle Epoque en vient à discerner son origine dans le fait même que ses protagonistes ont vécu la grève générale comme l'émanation d'un mythe.
https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/alaindebenoist/pdf/entretien_sorel.pdf (mais sans doute déjà es-tu aller piocher cet entretien - bientôt le texte fameux de Weil, et puis les anarchistes ! Quand rédigeras-tu ton manifeste anarcho-royaliste qui fera passer cette plaisanterie potache de confusionniste rouge-brun pour quelque chose de socialement/politiquement valable, abouti et sérieux ?)
Le 20 juil. 2023
*s'incrustant* Serguei Netchaïev, un nihiliste russe a écrit un très court manifeste révolutionnaire, sur (entre autres) l'utilisation de la violence : "26. Fondre ces bandes en une force invincible qui détruira tout sur son passage - telle sera l'œuvre de notre organisation, de notre conspiration, tel sera notre but." Je n'ai ni lu Weil, ni Sorel : mais peut-être que ce texte vous sera utile, qui sait... Bien entendu, je suis philosophiquement opposé à ce genre de nihilisme enfantin, mais le...
Le 3 août 2023
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“A lire même si les passages antisémites et contre Jaurès m'ont fait rire et sortir de la réflexion.”